Coronavirus : sale temps pour les femmes battues

Coronavirus : sale temps pour les femmes battues

Paris Vox – En banlieue parisienne, la violence conjugale au plus haut avec le confinement…

Depuis le début du confinement lundi dernier, le nombre de cas de violences conjugales en région parisienne inquiète jusqu’aux plus hauts sommets de l’Etat. En effet, les services de police reçoivent depuis une semaine d’innombrables plaintes de femmes victimes des assauts violents de leurs conjoints : Trappes, Limay, l’Etang-la-Ville, Achères ou encore Port Marly. La liste est longue de ces endroits où les policiers ont du intervenir ces derniers jours. Des villes et quartiers plus habitués à faire parler d’eux pour la violence qui règne dans leurs rues que celle qui règne également apparemment au sein même des couples.

En Seine Saint Denis, le confinement, même s’il semble peu respecté par les habitants, a des conséquences fâcheuses pour ces femmes victimes de leurs conjoints. En effet, le centre d’accueil de jour de Bagnolet, qui accueillait les femmes battues souhaitant quitter leurs conjoints, a été dans l’obligation de fermer ses portes. L’association tente néanmoins de maintenir une activité, notamment par téléphone, pour continuer à aider les femmes dans le besoin.

Le sujet de l’accroissement des violences envers les femmes dans cette période de confinement a alerté jusqu’en dans les plus hautes strates de l’appareil gouvernemental. Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargé de l’égalité hommes-femmes doit s’exprimer ce soir sur ce sujet via un Facebook Live. Elle a par ailleurs rappelé l’ensemble des canaux existants permettant aux femmes en détresse de trouver de l’aide et un soutien (plateforme digitale, numéro vert ouvert 24h/24 etc.). De belles annonces qui oublient toutefois de préciser un point, pourtant essentiel : cette recrudescence des violences ne semble pas concerner l’ensemble des Français. Mais seulement une partie. La même qui semble rejeter les règles communes de confinement…