Paris Vox – (Tribunes) Que penser de l’indignation actuelle autour de l’affaire dite de Fournas, qu’on aurait aussi pu appeler l’affaire LFI, tant le parti d’extrême gauche manipule les faits avec la complicité de la majorité présidentielle…
« Retourne en Afrique ! » ou « qu’ils retournent en Afrique ! », voilà ce que le député RN Grégoire de Fournas a lancé au député LFI Carlos Martens Bilingo en train de s’exprimer à propos du bateau de SOS Méditerranée qui n’arrive pas à accoster en Europe. Selon qu’il ait adressé la première injonction au député d’origine africaine ou lancé la seconde à propos du bateau de l’organisation complice des mafieux constitue une sacrée différence, n’est-ce pas ?
Eh bien pas pour les classes médiatiques et politiques bien pensantes… Je cite Sylvain Maillard, député de la majorité et président par intérim du groupe Renaissance : « Qu’importe la phrase exacte qui a été prononcée. Certains ont entendu “Retourne en Afrique”, d’autres “Qu’ils retournent en Afrique”… Quoi qu’il en soit, des propos racistes ont été hurlés dans l’hémicycle ».
Vous avez bien lu : qu’importe la phrase exacte qui a été prononcée ! Pour ces Fouquier-Tinville de la bien-pensance, le RN est coupable par nature, nul besoin d’étudier l’exactitude des propos tenus ou du sens de ce qui a voulu être exprimé, la moindre brèche doit être exploitée, si peu appropriée soit-elle. Pourtant, appeler de ses vœux le retour de ce bateau en Afrique lorsque l’on veut lutter contre l’immigration illégale, quoi de plus logique ? Oubliées les mises en examen ou les outrances contre les symboles patriotiques, l’hydre raciste doit être combattue et tant pis pour l’honnêteté intellectuelle…
Face à tout ce qui déroge à leurs valeurs mondialistes, l’extrême gauche par dogmatisme et les marcheurs par démagogie se retrouvent, quelle surprise !
