Paris Vox – Il ne fait pas bon avoir une voix dissonante au sein des féministes. Plusieurs militantes du “Collectif Némésis”, que nous présentions ici, ont été expulsées avec violence de la Manifestation “Nous Toutes”. Dénoncer les véritables agresseurs et prôner des solutions d’expulsion vis à vis de ceux qui étrangers semblent déranger les féministes subventionnées…
Plusieurs militantes du Collectif Némésis étaient présentes dans le cortège Nous Toutes.
Les slogans présents sur les pancartes n’ont sans doute pas plu à d’autres féministes. On voit dans une vidéo plusieurs femmes s’en prendre aux membres du Collectif Némésis en leur intimant l’ordre de quitter le cortège.
La réponse de Némésis
Ce samedi nous étions présentes à la manifestation organisée par “Nous toutes”. Présentes pour les ébranler dans leurs convictions.
En effet, elles ont la conviction que toutes les femmes féministes sont bien sages, bien formatées, bien soumises à leur idéologie, à la pensée unique.
Mais c’est faux, il y a autant de féminisme qu’il y a de femmes et, désormais elles n’en seront plus les uniques représentantes. Nous serons cette autre voix sans langue de bois.
Aujourd’hui, en nous faisant taire violemment, lors d’une manif dénonçant les violences contre les femmes, vous ne les représentez en rien.
Vous voulez nous invisibiliser ? Vous voulez nous bâillonner ? Alors nous nous inviterons dans vos manifs, nous serons le bug dans votre matrice, nous traquerons vos incohérences sur internet, nous serons l’épine dans votre chaussette.
On ne s’excusera jamais d’être des femmes fortes, on ne s’excusera jamais d’être des femmes libres de nos opinions.
Ce samedi, vous nous l’avez prouvé, ce n’était pas « Nous toutes», c’était contre toutes les femmes qui ne rentrent pas dans votre système de valeurs. Et vos valeurs font que vous ferez toujours passer votre antiracisme avant le féminisme. Vous serez toujours du côté de l’agresseur plutôt que de celui de la victime qui ose nommer et identifier clairement son agresseur.
Notre féminisme n’a pas la haine des hommes, nous ne cherchons en aucun cas à les diminuer pour nous élever, de nos différences naissent la complémentarité.
Nous ne serons jamais des chiennes de garde. Ce samedi, les louves étaient dans la bergerie. Femmes de France, Venez hurler avec nous, nous sommes certaines que les trottoirs ne seront jamais assez larges pour toutes vous accueillir.