Paris Vox – Nouveau rebondissement dans l’interminable feuilleton des déboires judiciaires de l’islamologue de nationalité suisse Tariq Ramadan, accusé d’agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes.
Le parquet de Paris a en effet requis mardi un procès aux assises pour Tariq Ramadan, soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes.
Dans ce dossier emblématique de “l’ère #MeToo”, l’islamologue de 59 ans, jadis très médiatisé, a d’abord nié avoir eu des relations sexuelles extraconjugales avant de reconnaître des « relations de domination », « rudes mais consenties » (sic).
Pour les avocats de l’accusé, si les plaignantes évoquent des viols, c’est à cause de « déceptions sentimentales ou sexuelles » ou même carrément d’un « complot politique », évoqué – sans éléments probants appuyant cette étrange thèse – par leur client depuis plusieurs années.