Paris Vox – L’enquête sur la mort d’une jeune fille de 13 ans dans un incendie, en février à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), a conduit aux mises en examen de deux hommes, propriétaire et gérant d’un « logement indigne ».
C’est le parquet de Pontoise qui a annoncé ces mises en examen. Cette affaire dramatique jette une nouvelle fois une lumière crue sur les « marchands de sommeil » sans scrupules, prêts à louer des taudis quel que soit leur état de délabrement et de dangerosité.
Le propriétaire de l’appartement insalubre a été mis examen notamment pour «homicide involontaire aggravé» et «mise en danger délibérée de la vie d’autrui». Il a été placé en détention provisoire. Le deuxième homme, chargé de récupérer les loyers auprès des occupants, est accusé de «soumission de plusieurs personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indignes».
Ces mises en examen font suite à la mort d’une jeune fille de 13 ans lors de l’incendie d’un immeuble de Garges-lès-Gonesse. L’enquête préliminaire avait localisé le départ de sinistre dans un appartement composé de chambres où vivaient «une vingtaine d’occupants originaires du Bangladesh, tous dormants dans des lits jumeaux, à raison de quatre à six lits dans chacune des pièces de 10 m2 environ et ce moyennant le versement d’un loyer mensuel de 60 à 80 euros».
On peut espérer que des condamnations sévères servent d’exemples pour tenter d’enrayer ces pratiques odieuses qui se nourrissent largement de l’immigration clandestine incontrôlée.