16e arrondissement ; ouverture prochaine d’un centre pour toxicomanes

16e arrondissement ; ouverture prochaine d’un centre pour toxicomanes

Paris Vox – Malgré les résultats désastreux – notamment en matière de sécurité publique – des précédentes expériences, la mairie de Paris poursuit sa politique d’ouverture de centres pour toxicomanes, précisant toutefois qu’il ne devrait pas s’agir, cette fois, d’un « lieu de consommation » (salle de shoots).

L’adjointe à la santé à la mairie de Paris, Anne Souyris, a indiqué mercredi qu’un centre de soins pour toxicomanes, dont des consommateurs de crack, doté de 35 lits, allait bientôt ouvrir dans le 16e arrondissement de la capitale. Une façon pour la municipalité, incapable de gérer les multiples problèmes de la « colline du crack », de « délester » une partie des toxicomanes du Nord de Paris vers les « beau quartiers ».

Cette « structure de stabilisation » sera installée dans l’ancien hôpital Chardon-Lagache.

Pour obtenir cette décisio, l’Assistance-Publique – Hôpitaux de Paris (APHP) a répondu à un appel à projet de l’Agence régionale de santé (ARS) pour 25 lits d’accueil médicalisés (LAM) et 10 lits halte soins santé (LHSS), deux types de structures dont l’implantation dans la capitale sera une première.

Le fait que cette structure soit située dans un arrondissement « bourgeois », marqué à droite, loin des quartiers les plus touchés par les consommations de drogues dans la rue, participe – selon la mairie – à la « solidarité territoriale ». En bref, il n’y a pas de raison que des « privilégiés » échappent à la violence et au chaos auxquels on peut assister notamment du côté de la Porte de la Chapelle…

L’insécurité et l’intranquillité pour tous, voilà quel semble être la vision de « légalité » des équipes d’Anne Hidalgo.