Société de contrôle : bientôt des justificatifs pour rouler dans Paris ?

Société de contrôle : bientôt des justificatifs pour rouler dans Paris ?

Paris Vox – Au nom de « l’écologie », notre société est-elle en train de se transformer en une vaste prison à ciel ouvert dans laquelle tous nos actes, actions et déplacement sont contrôlés et soumis à conditions ? C’est hélas ce que l’on peut craindre, notamment en découvrant les nouveaux projets de la mairie de Paris, notamment concernant la circulation.

La mairie de Paris projette en effet d’interdire le « transit » des voitures dans les arrondissements du centre de la capitale dès 2024. Les automobilistes devront présenter des justificatifs prévient David Belliard (EELV), l’adjoint chargé des mobilités.  Un projet qui suscite de légitimes oppositions surtout lorsqu’on entend le sieur Belliard se féliciter  du fait qu’il « faudra montrer patte blanche. Si on a été faire ses courses, il faudra montrer le ticket de caisse ». Toujours plus de flicage et de contrôle pour instaurer  une prétendue  « zone apaisée »  au cœur de la ville.

Cette « zone apaisée » est une promesse faite par Anne Hidalgo, lors de la campagne des municipales en 2020. Elle a été remodelée et présentée au public mi-février. Concrètement, la circulation serait interdite aux véhicules en «transit » dans les arrondissements du centre (1er, 2ème, 3ème, 4ème) et d’une partie de la rive gauche. Objectif affiché : réduire de moitié le trafic dans le centre de Paris en le réservant aux transports en commun, aux riverains et aux usagers professionnels (artisans, taxis, VTC…). Pour faire respecter cette « zone », des contrôles «aléatoires » seront menés par la police municipale à la sortie de celle-ci, les automobilistes étant priés priés de présenter un justificatif de leur présence dans la zone, sous peine d’amende.  Une nouvelle forme de laissez-passer qui passe mal auprès de l’opinion, certains opposants contestant même la légalité du dispositif. Pour eux ce système serait à la fois une infraction à la liberté d’aller et venir et une injustice sociale, les banlieusards étant une nouvelle fois discriminés par rapport à la population très bourgeoise des arrondissements centraux