PSG : Boulogne dans le collimateur, Auteuil fête son anniversaire,

PSG : Boulogne dans le collimateur, Auteuil fête son anniversaire,

Paris Vox – (Tribunes) Quelques jours après l’anniversaire des 30 ans du Virage Auteuil, il est important de replacer certains éléments dans leur contexte.

Deux événements sont venus animer les dernières semaines « tribunes » du Paris SG. La direction du club ayant depuis longtemps choisi son camp, elle ne maîtrise visiblement pas, pour autant, l’histoire du club qu’elle gère et encore moins celle de ses tribunes.

Dans la continuité de la promotion de sa coupe du monde au Qatar, le club de la capitale s’achète un peu plus son image auprès du grand public en négligeant certains agissements qu’elle reproche, comme toujours, aux supporters résidents de La Tribune Boulogne et à ces derniers uniquement.

Petit rappel du passé pour comprendre le présent, le LPA et le CUP, animateurs principaux du Parc des Princes, avaient accepté, après un long « combat » et après avoir été snobés un long moment, des négociations avec le club pour réintégrer leur virage, négociations qui avaient mené, dans un premier temps, à une sélection du nombre d’abonnements (ironie de la notion d’unité pour certains, une porte d’entrée pour d’autres) afin de faire revenir les ultras d’Auteuil petit à petit. Après des compromis plus ou moins acceptables les animations ont pu reprendre en douceur, un moment choisi par les plus anciens et les plus irréductibles du virage pour passer à autre chose en refusant de se soumettre devant le maitre Qatari. Il était devenu évident que la passion ne s’achète réellement pas pour certains.

Pendant le même temps, La Tribune Boulogne et ses fidèles supporters, bien que présents pour certains durant les vagues de contestations dans l’espoir de retrouver une tribune libre,  a préféré enterrer toute forme de négociations avec une direction qui agissait dans la continuité de son prédécesseur ( Colony Capital), à savoir la mise à genoux du milieu Ultra Parisien et le contrôle total des actions et revendications …. On ne parle pas mal du Qatar et des investisseurs, on ne critique pas, vous faites ce qu’on vous dit de faire!!! Très bien alors ne parlons pas, tel était le crédo des « décideurs » de Boulogne. N’oublions pas que les premiers « actionnaires » des clubs de football sont leurs fidèles supporters. Qu’en sera-t-il lorsque les grands joueurs seront partis et que les investisseurs iront ouvrir leur porte-monnaie ailleurs ? Chacun sait pourquoi le club Parisien est « populaire » aujourd’hui et pourquoi le club peut se permettre de snober une partie de son public… Bref, revenons-en aux faits : quelques jeunes ont voulu redonner vie à Boulogne, indépendamment des anciens groupes et des anciens responsables et se battent depuis plusieurs années pour obtenir crédibilité et liberté. Certains dans la veine de l’ancien Boulogne et d’autres dans une tout autre veine qui n’est à priori aucunement en adéquation avec l’histoire de la mythique tribune parisienne.

Les rappels, concis pour le bien de l’article, étant faits, revenons-en aux événements  de cette semaine car il est évident que derrière une image idyllique, rien ne va plus dans les tribunes du Parc des Princes.

Deux faits, deux histoires, deux tribunes, deux poids deux mesures mais une seule vérité.

Quand la direction du PSG autorise à certains ce qu’elle refuse à d’autres, les écarts se creusent et le vrai visage du gé(r)ant Qatari se fait de moins en moins flou.

Deux jours avant le match contre Nantes, nous apprenons avec surprise la suspension du groupe Block Parisii de toutes activités « Ultras » au sein du Parc des Princes et de toutes activités organisées par le PSG et  l’interdiction de stade de tous ses membres ( 200 personnes sont concernées)… Cette décision motivée par des accusations fallacieuses et sans preuves vient un peu plus appuyer sur la tête du groupe qui tentait de redonner vie à La Tribune Boulogne. Banderole soit disant « dérangeante », amitié avec d’anciens membres de La Tribune historique Parisienne, stickers aux abords du Parc et sur les sièges ( considérés comme des dégradations)… autant d’accusations qui prêtent à rire quand on connait le monde Ultra, mais qui prêtent à vomir quand on connait celui du monde Qatari. Nous ne découvrons pas le pouvoir d’un club à être juge et à interdire son enceinte à qui de droit, mais nous apprenons qu’au-delà d’un pouvoir disproportionné, un club peut juger et sanctionner sans preuves. Dans son communiqué officiel, le Block Parisii encourage « ses membres et sympathisant » à la mobilisation « pour dénoncer et faire annuler cette décision ». Affaire à suivre a priori…

Il est donc devenu évident que deux choix s’offrent aujourd’hui au monde du supporterisme, dit « Ultras » de la capitale : obéir ou partir. Malgré les quelques discussions et les efforts menés en tribune par ses « nouveaux arrivants » pour redonner vie à Boulogne, les décideurs du club se sont toujours montrés hostiles à un retour des fans dans une tribune qui a pourtant donné ses lettres de noblesse aux ambiances Parisiennes des grands soirs et est surtout restée fidèle lors des nombreuses soirées moins glorieuses…  

Le Qatar se moque d’une partie de l’histoire, mais aime aussi à s’en servir quand celle-ci lui permet de briller un peu… 

Ici c’est Paris et ici on aime se servir allègrement d’une histoire dénigrée plusieurs années, deux jours après la suspension d’un groupe,  part belle au spectacle du virage Auteuil qui fête ses trente ans et se pavane d’une histoire qui n’est pas totalement la sienne depuis les dissolutions de groupes ultras sous l’air Colony, groupes qui ont fait l’âge d’or du virage, mais qui ne sont plus aujourd’hui. Quelle surprise alors que de voir des animations aux couleurs, logos et noms de groupes dissous officiellement sous la signature de Francois Fillon, groupes dont les visuels sont interdits, pourtant déployés en toute impunité dans un Parc des Princes qui ne sait même plus ce qu’il fête. Se servir de l’histoire, se servir d’une histoire que l’on a pas vécu mais sans laquelle bon nombre de personnes d’aujourd’hui ne seraient pas là ! Comment ne pas sourire après avoir lu les déclarations du CUP, qui dément le lien que fait le journal L’équipe entre anniversaire du virage et anniversaire des Supras Auteuil, en effet comment ne pas sourire à la vue des tifos de la soirée et de l’hommage aux Supras, Tigris, Lutece  !!! On ne fête pas l’anniversaire, toutefois le nom est quand même sur le gâteau… Alors, hommage, certes quelque peu légitime historiquement, mais qui permet surtout de ressortir des visuels pourtant interdits ( rappelons que lors de manifestations pour un retour au Parc, toute personne qui portait une écharpe des groupes précités écopait immédiatement d’une interdiction de stade)  mais un hommage accepté par le club alors que les anciens groupes ont été dissouts pour faits de violence, comme quoi certains copinages sont plus acceptables que d’autres alors que le CV comporte des similarités … Il semble par ailleurs que certains anciens résidents du virage, membres des anciennes associations, ceux qui ont déserté le Parc et qui dénoncent encore aujourd’hui le Qatar qui bafoue les droits de l’homme, n’apprécient guère cette double veste qui est présentée au grand public en ce samedi de fête  et qui souille leur image, une double veste qui scie parfaitement au double visage du QSI. Que dire également des rixes qui animent parfois le virage dépeint comme si paisible par une direction au désir d’image proprette et soignée… Des rixes entre groupuscules résidents et « groupes » invités. Et quid des « dégradations » autour du Parc et dans le stade comme semble être dénommé le collage de stickers, celles-ci ne semblent pas déranger la direction du club quand il s’agit de certains groupes, en tout cas elle ne dérange pas au point de les bannir. Deux poids, deux mesures…

A lire la lettre de « démotivation » envoyée aux membres du BP pour leur signifier leur indésirabillité au sein du Parc, lettre parsemée de références propres aux tribunes, nous pourrions parier que l’écriture s’est faite à plusieurs mains, pour porter certaines accusations il faut connaitre le monde des tribunes et le QSI  lui ne le connait évidement pas… 

L’histoire n’est, à n’en déplaire à certains, pas seulement écrite par les vainqueurs et bien heureusement ceux qui l’écrivent le mieux sont ceux qui l’ont vécu même si on essaie de cacher leurs écrits et n’oublions pas que le politiquement correct aura toujours un coté politique, comme son nom l’indique et par conséquent un parti pris, ce parti pris est de plus en plus limpide.

Longtemps considéré comme une zone de non droit dans une partie de ses gradins, le Parc des Princes l’est tout autant aujourd’hui mais avec des acteurs différents et des non droits différents… L’histoire se répète et se ressemble.

Aujourdh

Deux événements sont venus animer les dernières semaines « tribunes » du Paris SG. La direction du club ayant depuis longtemps choisi son camp, elle ne maîtrise visiblement pas, pour autant, l’histoire du club qu’elle gère et encore moins celle de ses tribunes.

Dans la continuité de la promotion de sa coupe du monde, le club de la capitale s’achète un peu plus son image auprès du grand public en négligeant certains agissements qu’elle reproche, comme toujours, aux supporters résidents de La Tribune Boulogne et à ces derniers uniquement.

Petit rappel du passé pour comprendre le présent, le LPA et le CUP, animateurs principaux du Parc des Princes, avaient accepté, après un long « combat » et après avoir été snobés un long moment, des négociations avec le club pour réintégrer leur virage, négociations qui avaient mené, dans un premier temps, à une sélection du nombre d’abonnements ( ironie de la notion d’unité pour certains, une porte d’entrée pour d’autres) afin de faire revenir les ultras d’Auteuil petit à petit. Après des compromis plus ou moins acceptables les animations ont pu reprendre en douceur, un moment choisi par les plus anciens et les plus irréductibles du virage pour passer à autre chose en refusant de se soumettre devant le maitre Qatari. Il était devenu évident que la passion ne s’achète réellement pas pour certains.

Pendant le même temps, La Tribune Boulogne et ses fidèles supporters, bien que présents pour certains durant les vagues de contestations dans l’espoir de retrouver une tribune libre,  a préféré enterrer toute forme de négociations avec une direction qui agissait dans la continuité de son prédécesseur ( Colony Capital), a savoir la mise a genoux du milieu Ultra Parisien et le contrôle total des actions et revendications …. On ne parle pas mal du Qatar et des investisseurs, on ne critique pas, vous faites ce qu’on vous dit de faire!!! Très bien alors ne parlons pas, tel était le crédo des « décideurs » de Boulogne. N’oublions pas que les premiers « actionnaires » des clubs de football sont leurs fidèles supporters. Qu’en sera-t-il lorsque les grands joueurs seront partis et que les investisseurs iront ouvrir leur porte-monnaie ailleurs? Chacun sait pourquoi le club Parisien est « populaire » aujourd’hui et pourquoi le club peut se permettre de snober une partie de son public… Bref, revenons-en aux faits: quelques jeunes ont voulu redonner vie à Boulogne, indépendamment des anciens groupes et des anciens responsables et se battent depuis plusieurs années pour obtenir crédibilité et liberté. Certains dans la veine de l’ancien Boulogne et d’autres dans une tout autre veine qui n’est à priori aucunement en adéquation avec l’histoire de la mythique tribune parisienne.

Les rappels, concis pour le bien de l’article, étant faits, revenons-en aux événements  de cette semaine car il est évident que derrière une image idyllique, rien ne va plus dans les tribunes du Parc des Princes.

Deux faits, deux histoires, deux tribunes, deux poids deux mesures mais une seule vérité.

Quand la direction du PSG autorise à certains ce qu’elle refuse à d’autres, les écarts se creusent et le vrai visage du gé(r)ant Qatari se fait de moins en moins flou.

Deux jours avant le match contre Nantes, nous apprenons avec surprise la suspension du groupe Block Parisii de toutes activités « Ultras » au sein du Parc des Princes et de toutes activités organisées par le PSG et  l’interdiction de stade de tous ses membres ( 200 personnes sont concernées)… Cette décision motivée par des accusations fallacieuses et sans preuves vient un peu plus appuyer sur la tête du groupe qui tentait de redonner vie à La Tribune Boulogne. Banderole soit disant « dérangeante », amitié avec d’anciens membres de La Tribune historique Parisienne, stickers aux abords du Parc et sur les sièges ( considérés comme des dégradations)… autant d’accusations qui prêtent à rire quand on connait le monde Ultra mais qui prêtent à vomir quand on connait celui du monde Qatari. Nous ne découvrons pas le pouvoir d’un club à être juge et à interdire son enceinte à qui de droit mais nous apprenons qu’au delà d’un pouvoir disproportionné, un club peut juger et sanctionner sans preuves. Dans son communiqué officiel, le Block Parisii encourage « ses membres et sympathisant » à la mobilisation « pour dénoncer et faire annuler cette décision ». Affaire à suivre à priori.

Il est donc devenu évident que deux choix s’offrent aujourd’hui au monde du supporterisme, dit « Ultras » de la capitale : obéir ou partir. Malgré les quelques discussions et les efforts menés en tribune par ses « nouveaux arrivants » pour redonner vie à Boulogne, les décideurs du club se sont toujours montrés hostiles à un retour des fans dans une tribune qui a pourtant donné ses lettres de noblesse aux ambiances Parisiennes des grands soirs et est surtout restée fidèle lors des nombreuses soirées moins glorieuses… 

Le Qatar se moque d’une partie de l’histoire mais aime aussi à s’en servir quand celle-ci lui permet de briller un peu… 

Ici c’est Paris et ici on aime se servir allègrement d’une histoire dénigrée plusieurs années, deux jours après la suspension d’un groupe,  part belle au spectacle du virage Auteuil qui fête ses trente ans et se pavane d’une histoire qui n’est as totalement la sienne depuis les dissolutions de groupes ultras sous l’air Colony, groupes qui ont fait l’âge d’or du virage mais qui ne sont plus aujourd’hui. Quelle surprise alors que de voir des animations aux couleurs, logos et noms de groupes dissous officiellement sous la signature de Francois Fillon, groupes dont les visuels sont interdits mais déployés en toute impunité dans un Parc des Princes qui ne sait même plus ce qu’il fête. Se servir de l’histoire, se servir d’une histoire que l’on a pas vécu mais sans laquelle bon nombre de personnes d’aujourd’hui ne seraient pas là! Comment ne pas sourire après avoir lu les déclarations du CUP, qui dément le lien que fait le journal L’équipe entre anniversaire du virage et anniversaire des Supras Auteuil, en effet comment ne pas sourire à la vue des tifos de la soirée et de l’hommage aux Supras, Tigris, Lutece  !!! On ne fête pas l’anniversaire mais le nom est quand même sur le gâteau… Alors, hommage, certe quelque peu légitime historiquement mais qui permet surtout de ressortir des visuels pourtant interdits ( rappelons que lors de manifestations pour un retour au Parc, toute personne qui portait une écharpe des groupes précités écopait immédiatement d’une interdiction de stade)  mais un hommage accepté par le club alors que les anciens groupes ont été dissouts pour faits de violence, comme quoi certains copinage sont plus acceptables que d’autres alors que le cv comporte des similarités … Il semble par ailleurs que certains anciens résidents du virage, membres des anciennes associations, ceux qui ont déserté le Parc et qui dénoncent encore aujourd’hui le Qatar qui bafoue les droits de l’homme, n’apprécient guère cette double veste qui est présentée au grand public en ce samedi de fête  et qui souille leur image, une double veste qui scie parfaitement au double visage du QSI. Que dire également des rixes qui animent parfois le virage dépeint comme si paisible par une direction au désir d’image proprette et soignée… Des rixes entre groupuscules résidents et « groupes » invités. Et quid des « dégradations » autour du Parc et dans le stade comme semble être dénommé le collage de stickers, celles-ci ne semblent pas déranger la direction du club quand il s’agit de certains groupes, en tout cas elle ne dérange pas au point de les bannir. Deux poids, deux mesures…

A lire la lettre de « démotivation » envoyée aux membres du BP pour leur signifier leur indésirabillité au sein du Parc, lettre parsemée de références propres aux tribunes, nous pourrions parier que l’écriture s’est faite à plusieurs mains, pour porter certaines accusations il faut connaitre le monde des tribunes et le QSI  lui ne le connait évidement pas… 

L’histoire n’est, à n’en déplaire à certains, pas seulement écrite par les vainqueurs et bien heureusement ceux qui l’écrivent le mieux sont ceux qui l’ont vécu même si on essaie de cacher leurs écrits et n’oublions pas que le politiquement correct aura toujours un coté politique, comme son nom l’indique et par conséquent un parti pris, ce parti pris est de plus en plus limpide.

Longtemps considéré comme une zone de non droit dans une partie de ses gradins, le Parc des Princes l’est tout autant aujourd’hui mais avec des acteurs différents et des non droits différents… L’histoire se répète et se ressemble.

Aujourd’hui, au Parc des Princes, selon derrière quel but est situé votre tribune, vous ne bénéficiez pas des mêmes reconnaissances, ni des mêmes droits et les sanctions sont plus ou moins clémentes à agissement similaire… deux coins deux mesures.

L’argent n’a pas d’odeur, mais samedi soir, il sentait fortement le fumigène… et le fumigène ça sentait meilleur avant, quand le club ne négociait pas l’addition de l’amende avec ses supporters, mais en avait la surprise comme pour un vrai anniversaire. 

ui, au Parc des Princes, selon derrière quel but est situé votre tribune, vous ne bénéficiez pas des mêmes reconnaissances, ni des mêmes droits et les sanctions sont plus ou moins clémentes à agissement similaire… deux coins deux mesures.

L’argent n’a pas d’odeur mais samedi soir il sentait fortement le fumigène… et le fumigène ça sentait meilleur avant, quand le club ne négociait pas l’addition de l’amende avec ses supporters mais en avait la surprise comme pour un vrai anniversaire.