Paris Vox – Ce conseil, voulu par l’Elysée mais contesté par les franges radicales de l’islam présent en France, est reconnu par 3 fédérations musulmanes. Il est sensé encadrer la formation des imams afin d’éviter les dérives extrémistes.
La Mosquée de Paris et trois fédérations musulmanes ont installé dimanche à Paris un Conseil national des imams (CNI), destiné à donner un agrément aux imams, un moment «historique» selon ses instigateurs, une «attitude irresponsable» selon ses détracteurs.
«Aujourd’hui est un jour historique», a déclaré le recteur de la Mosquée de Paris (GMP) Chems-eddine Hafiz, devant 200 cadres religieux et gestionnaires de lieux de culte, venus de Paris et d’autres régions, réunis dans un hôtel porte de Bagnolet.
«Ce moment scelle notre responsabilité devant les musulmans de France et devant tous nos concitoyens», a-t-il ajouté, rappelant que ce CNI avait été appelé de ses voeux à l’automne 2020 par l’Élysée, dans le cadre de la lutte contre l’islam radical et les «séparatismes».
Cette instance est mise en place, outre par la GMP, par le Rassemblement des Musulmans de France, Musulmans de France (ex-UOIF proche des Frères musulmans) et la Fédération Française des Associations Islamiques d’Afrique, des Comores et des Antilles (FFAIACA).