Paris Vox – Le Paris FC est interdit de recrutement suite à une décision de la FIFA communiquée le 30 avril 2021.
Le transfert de Kevin Bemanga était dans le viseur de la fédération internationale de football. L’instance reprochait au Paris FC d’avoir pratiqué un transfert relais l’été dernier. Dans les faits, le joueur était passé de D4 espagnole au Paris FC et à Angers en quelques semaines l’été dernier. La FIFA estime qu’il y a là un transfert dit relais.
Le transfert relais est une pratique, interdite, qui permet à un club de payer moins d’indemnités de formations. Les indemnités de formations à verser sont plus importantes pour un club de Ligue 1 qu’un club de Ligue 2. C’est ainsi qu’en signant à Paris, plutôt qu’à Angers directement, le SCO d’Angers réalise des économies. Romain Molina, journaliste sportif explique la manœuvre dans une vidéo et estime que le Paris FC et Angers auraient gagné chacun 90 000 euros dans cette opération.
Alerté par le club espagnol qui s’estime floué, la FIFA a statué et a prononcé l’interdiction de recrutement lors du prochain marché des transferts estival pour Angers et le Paris FC. Les clubs devront également s’acquitter d’une amende de 30 000 francs suisses (un peu plus de 27 000 euros).
Le Paris FC nie et réplique
Cette décision est contestée par le Paris FC qui nie être impliquée dans une affaire de transfert relais.
Dans un communiqué publié sur son site internet, le club assure ses fans de sa volonté de voir son honneur rétabli:
Le Paris FC a pris connaissance avec effarement de cette décision infondée, inattendue et disproportionnée car prise en l’absence de la moindre preuve à son encontre ; le club va désormais s’attacher à faire reconnaître son absence de culpabilité.
Les deux clubs ont réalisé le transfert de Kevin Bemanga en août 2020 dans le strict respect des règlementations nationales et internationales en vigueur. Ils n’ont, de ce fait, rien à se reprocher.
Face à cette décision qui n’est pas définitive, les dirigeants parisiens sont déterminés à étudier les différents recours existants et vont notamment saisir la Commission de Recours de la FIFA dans les meilleurs délais afin de faire valoir leur bon droit.
Quelle que soit l’issue de cette affaire, la décision rendue aujourd’hui a un impact manifeste pour l’image du club, lequel n’exclut pas des visées déstabilisatrices qu’il traitera en temps et en heure.