Paris Vox – Le couvre-feu instauré par le gouvernement en s’applique-t-il qu’aux honnêtes citoyens ? En effet, dans le Nord de Paris, entre la Chapelle et Stalingrad, des dizaines de dealers et de vendeurs à la sauvette occupent l’espace public toutes les nuits en toute impunité.

Que fait la police si prompte à rouler des mécaniques pour verbaliser la vieille dame au retour de ses courses ou le boulanger qui n’a pas baissé son rideau à 18 heures pile ? C’est en tout cas ce que doivent se demander les riverains du Nord-est de Paris dont les nuits sont rythmées par les hurlements et autres nuisances sonores produits par ces délinquants désormais maîtres des rues.

Vendeurs de cigarettes de contrebande, de baskets, de téléphones à la provenance suspecte, dealers et clients occupent donc la rues sans que les voitures de police ne daignent même s’arrêter. Des petits groupes passent des heures à discuter à haute voix, en langues étrangères, sous les fenêtres des habitants enfermés.

Dans ce quartier déjà fortement touché par la délinquance et la détérioration de l’environnement urbain, ce deux poids deux mesures au bénéfice des délinquants excède de plus en plus les habitants.

Ces derniers ont d’ailleurs une nouvelle fois  alerté les autorités  et notamment la mairie sur la situation mais sans plus de succès que d’habitude, cette dernière leur répondant toujours la même antienne : le manque de moyens.

Ainsi des pans entiers de la Capitale semble progressivement échapper au contrôle des forces de l’ordre et aux lois communes de la Républiques. Vous avez-dit séparatisme ?