Retrait de “Désinfox Coronavirus”, le consensus médiatique peut continuer

Retrait de “Désinfox Coronavirus”, le consensus médiatique peut continuer

Paris Vox – (Tribunes) Le gouvernement a finalement annoncé le retrait de sa plateforme “Désinfox Coronavirus”. Selon Jean Ernice, cela ne change pas grand chose…

Nous avions rapidement saisi le caractère dangereux de “Désinfox Coronavirus”. De nombreuses rédactions se sont émues de cette décision et on demandé le retrait de ce site. Agnès Thill, député, a pris la parole au sein de l’hémicycle pour dénoncer cet outil gouvernemental.

Le Gouvernement a finalement fait marche arrière et annoncer le retrait de cette page internet. On peut se féliciter de cette décision, c’est mon cas. Mais je ne suis pas dupe pour autant. Ces services de “fact-checking” continuent d’œuvrer bien qu’ils se soient eux-mêmes trompés factuellement sur différents sujets.

Les rédactions de nombreux grands médias saluent la fermeture de la page internet. Ils sont pourtant là bien hypocrite. Ces journaux ne veulent pas être la voix du gouvernement, cela s’entend. Je m’étonne dans ce cas qu’ils ne renoncent pas aux subventions étatiques. Pourtant l’indépendance se joue là aussi, mais visiblement cela dérange moins ces rédactions. C’est d’ailleurs cocasse de lire certains éditorialistes libéraux. Selon eux, les français doivent arrêter de tout attendre de l’Etat et se prendre en main. Certains osent même dire que le marché doit se réguler librement. Il ne le aura pas échappé que dans un marché libre ils seraient chômeurs. Soral disait par ailleurs qu’un journaliste était soit une pute soit un chômeur. C’est dur mais ce n’est pas totalement faux.

Les pleines pages payées par l’État ou par les autres institutions ne gênent pas plus ces rédactions. Les magnats de presse qui détiennent les gros titres de presse française font fortune grâce à d’autres activités que la presse. La question est donc de savoir s’ils détiennent des journaux dans un but purement philanthropique ou dans un but d’influence.

La réponse se place plus certainement dans la deuxième catégorie. D’habiles montages financiers peuvent faire qu’en perdant des sous avec un journal on peut certainement économiser de l’impôt ailleurs…

Le retrait de “Désinfox Coronavirus” ne change rien, le Ministre de la vérité médiatique, est toujours en marche mais comme l’aurait chanté Renaud, il marche à l’ombre désormais, cette plateforme trop voyante disparait, pour le reste rien ne change donc !

Jean Ernice