Paris Vox – Afin de vous aider à faire le tri dans l’imposante offre culturelle de Paris et de l’Ile de France pour vos sorties à venir, nous vous proposons chaque semaine un petit récapitulatif des incontournables !
ELECTRO – De Kraftwerk à Daft Punk
La Philharmonie de Paris
Immergée dans une bande-son confiée au célèbre DJ Laurent Garnier, qui revisite toute l’histoire de l’électro de Kraftwerk à Daft Punk, baignée dans une installation lumineuse et sensorielle, confiée aux artistes 1024 Architecture, dont les puissants effets visuels rappelleront l’atmosphère des rave-parties, l’exposition propose une véritable expérience sonore, participative et sensorielle. Instruments, sculptures, photographies (Andreas Gursky, Peter Boettcher…), installations (Rineke Dijkstra, Peter Keene) et multiprojections jalonnent un parcours qui convoque également les principales figures, musiciens, DJ et inventeurs qui ont porté l’idéal vitaliste, visionnaire ou futuriste de la musique électronique, dont Kraftwerk, Jean-Michel Jarre, Robert Moog, Daft Punk ou Juan Atkins.
Manuscrits de l’extrême -Prison, passion, péril, possession
Bibliothèque Nationale de France – François Mitterrand
Billets et notes de personnalités et d’auteurs connus que Napoléon, Artaud ou Curie y côtoient les mots d’inconnus ou anonymes, simples soldats, prisonniers, hommes et femmes ordinaires. D’autant plus rares qu’ils ont parfois été soumis à des conditions difficiles ayant pu altérer leur conservation, ces manuscrits constituent des traces physiques – comme des restes archéologiques – de moments de souffrance, d’angoisse, de danger, d’états psychiques particuliers où toute une vie peut basculer. Écriture microscopique ou tourmentée, feuillet de très petit format, papier de récupération, encre de fortune, texte révélant l’urgence, le désespoir ou l’état second sont autant de caractéristiques matérielles et textuelles que présenteront les quelque 200 manuscrits exposés, parmi lesquels on découvrira aussi bien les derniers vers d’André Chénier écrits avant d’être guillotiné que des textes d’Antonin Artaud ou encore le journal de Marie Curie taché de ses larmes après le décès de son époux
Hammershøi, le maître de la peinture danoise
Musée Jacquemart André
Au printemps 2019, le grand maître de la peinture danoise, Vilhelm Hammershøi (1864-1916) sera à l’honneur au Musée Jacquemart-André. Pour la première fois depuis 20 ans, les oeuvres mystérieuses et poétiques du peintre seront réunies à Paris. L’exposition présentera également des prêts provenant de grands musées du Danemark et de Suède tels que le Statens Museum for Kunst et la Hirschprungske Samling de Copenhague, le Nationalmuseum de Stockholm et le Malmö Konstmuseum mais aussi du musée d’Orsay et de la Tate de Londres ainsi que de collections particulières. Des oeuvres majeures illustreront toutes les facettes du travail d’Hammershøi, des premiers portraits aux nus, en passant par les vues d’architecture et les paysages, et bien sûr l’extraordinaire série d’intérieurs aujourd’hui célèbre.
Génération en Révolution
Musée Cognacq-Jay
Le musée Cognacq-Jay explore les choix et les itinéraires de toute une génération d’artistes durant la période révolutionnaire. La collection de dessins du musée Fabre de Montpellier témoigne de cette réaction artistique qui amène à repenser profondément les genres et les mouvements stylistiques oscillant entre néoclassicisme et préromantisme. La sélection de 80 dessins, dont certains inédits, offre à voir la finesse avec lesquelles les plus grands noms – Girodet, Prud’hon, Gérard, Fabre… – assurent, dans cette accélération de l’Histoire, la transition entre l’ancien monde et celui du XIXe siècle, prélude à la modernité.