Paris Vox – Alors que l’installation de péages urbains fait aujourd’hui débat, retour sur les dernières décisions prises contre les automobilistes.
Les voitures, longtemps pruves de réussite sociale et d’une forme de liberté, sont désormais montrées du doigt et deviennent une charge financière de plus en plus importante. Le plaisir de conduire lui-même a tendance à disparaître sous le poids des obligations, des réglementations et des sanctions. Désormais, la voiture est plus le synonyme de contrariété. Pourtant, pendant, de longues années les dirigeants politiques ont fait la promotion l’automobile. Il faut dire qu’au sein du secteur secondaire, l’auto était l’un des dernier bastions de production d’un pays qui se désindustrialisait. Mais depuis quelques années les automobilistes sont devenus la cible de toutes les attaques…
La vignette a bien été supprimée au début du 21ème siècle. Mais ce qui a suivi n’était pas vraiment favorable aux automobilistes. Les différentes taxes sur le diesel ou l’essence ont en effet grimpé en flèche. En date du 23 octobre, un pompiste parisien affichait les prix suivants:
- Gazole: 1.799
- SP95-E10: 1.849
- SP98: 1.929
Si des pétitions fleurissent ça et là pour réclamer une baisse du prix, peu de chances que celles-ci aboutissent… Pourtant le prix de l’essence élevé est surtout dû au montant des taxes comme l’explique très bien Alsace Actu.
La mise en place de la vignette anti-pollution Crit-Air, bien que d’un coût modéré (autour de 3,50 euros), signe surtout le glas des voitures anciennes considérées comme trop polluantes pour accéder à certaines villes.
L’abaissement de la vitesse de 90 à 80 km par heure est quant à elle surtout perçue par les usagers comme un moyen de collecter un maximum de PV. Ainsi, le JDD avançait que le nombre de PV avait été multiplié par 2,1 lors du mois d’intronisation en juillet dernier.
Le stationnement en ville est devenue très compliqué. L’aménagement des espaces des voitures et des vélos libre-services a rogné sur les place de stationnement. Les nouvelles règles en matière de stationnement ont soulagé de plusieurs centaines d’euros de nombreux propriétaires d’automobiles. On a pu le voir dans des exemples concrets comme à Montrouge ou Gagny.
Pour finir, François de Rugy a récemment évoqué la possibilité d’une mise en place d’un péage urbain pouvant aller de 2,50 à 10 euros, soit une somme plus élevée que le SMIC horaire brut. Derrière la chasse à l’automobiliste, c’est celle des classes les moins aisées qui apparaît, comme toujours…