Hommage aux Brigades Internationales: et les zones d’ombres ?

Hommage aux Brigades Internationales: et les zones d’ombres ?

Paris Vox – Ce mercredi 24 octobre, la Mairie de Paris rend hommage aux Brigades Internationales. L’engagement de ces brigades contre les nationalistes espagnols doit-il être le prétexte pour masquer la barbarie dont ont fait preuve de nombreux communistes, notamment contre leurs alliés anarchistes ou encore le clergé espagnol ?


L’agenda d’Anne Hidalgo indique en cette journée du mercredi 24 octobre à 10h30:

Cérémonie devant le monument en hommage aux Brigades Internationales @ Gare d’Austerlitz

Il convient de rappeler ce qu’étaient les Brigades Internationales. Les brigades internationales étaient composées de volontaires antifascistes de différents pays engagés au côté des républicains. Sous la houlette du Komintern (internationale communiste) les brigades étaient organisées en bataillons. On estime que 9000 français s’étaient engagés dans cette force.

La face sombre des Brigades Internationales

L’hommage des élus parisiens ne saurait taire pourtant la face sombre des brigades internationales. Nombreuses furent les exactions des commissaires politiques, avec des mises au cachot arbitraires ou des exécutions sommaires commises par des staliniens notamment envers les militants trotskistes et les anarchistes.

André Marty, figure du PCF jusqu’en 1955 surnommé  le « boucher d’Albacete »

André Marty, figure des Brigades Internationales, a ainsi été désigné comme le « boucher d’Albacete ». On peut ainsi lire sur Wikipédia que “la participation à la condamnation et à l’exécution du commandant Delasalle, dans le contexte de la lutte contre les anarchistes et les poumistes, a été établie par Nick Guillain. Jacques Delperrié de Bayac avançait dans un livre pionnier les Brigades internationales (1968) le nombre de 50 victimes disciplinaires. Arnaud Imatz, spécialiste de la guerre d’Espagne avance qu’André Marty est « responsable de la mort de plus de 500 brigadistes internationaux »”

Sygmunt Stein engagé dans les Brigades Internationales avait raconté la terreur qui régnait au sein du camp communiste.

Et la terreur rouge ?

De même, la “terreur rouge”  ou les attaques contre le clergé espagnol qui ont fait plusieurs dizaines de milliers de morts seront tues par la Mairie de Paris… On peut parier que les discours aborderont sle fantasmatique retour de la terreur “fasciste” en Europe, pourtant on taira les crimes commis par ceux célébrés en ce jour, l’idéologie mortifère communiste demeurera certainement exempte de tout reproche…

 

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