Paris Vox – Le Conseil d’Etat a confirmé mardi soir la suspension d’un an infligée au boxeur parisien Tony Yoka (champion olympique des lourds) pour trois « no show », la règle de localisation pour les contrôles antidopage inopinés qui s’appliquent à tous les sportifs de haut niveau.
Dans son ordonnance, l’instance d’appel a confirmé la sanction prononcée fin juin par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) contre le boxeur Tony Yoka reconnu coupable de trois défaillances, en l’espace d’un an, concernant ses obligations de localisation.
“La légèreté du comportement de monsieur Yoka qui, sportif averti, particulièrement informé de l’importance du contrôle antidopage, ne pouvait ignorer dès le premier avertissement les conséquences de son incurie, ne permet pas de regarder comme sérieux le moyen tiré de ce que la sanction de suspension d’un an serait disproportionnée”, écrit le juge du Conseil d’Etat dans son ordonnance.
La défense de son avocat, qui plaidait le matin même la “négligence administrative” et “l’étourderie” devant le Conseil d’État, n’a pas été entendue.
La poursuite de la “conquête” du talentueux boxeur, qui affiche l’ambition de devenir le premier Français champion du monde chez les pros dans la catégorie des lourds, est donc compromise … au moins jusqu’à fin juin 2019.
Dans son plan de carrière scénarisé et vendu en exclusivité à Canal+ entre 8 et 10 millions d’euros, Tony Yoka devait marcher inexorablement vers les sommets.
Maintenant que la décision du Conseil d’État est tombée et qu’elle restera une tache indélébile de son « itinéraire », il est possible que la chaîne cryptée revienne sur son contrat. La chaîne n’a pas encore communiqué à ce sujet.
Tony Yoka, champion olympique de Boxe à Rio en 2016 va devoir désormais revoir son plan de carrière…