Paris Vox – Les salariés de Smovengo, société en charge de déployer le nouveau Vélib, sont en grève depuis mardi 17 avril. Retour sur leurs revendications.
Les salariés de Smovengo sont en grève depuis plusieurs jours. La direction du Velib’ annonce sur Twitter que cette grève impacte le service, comme si elle était l’unique responsable d’un réseau exsangue:
“Un mouvement social d’une partie des équipes d’exploitation perturbe actuellement très fortement le service Vélib’. La disponibilité des vélos et la continuité du service en stations sur batterie sont impactées.”
La grève perdure et rien ne semble évoluer pour le moment, le piquet de grève lundi matin était toujours en place :
D’autres salariés rejoignent le mouvement #Velib #Smovengo pic.twitter.com/gDhkQdbGEU
— Agents Velib en grève (@smovengreve) 23 avril 2018
Quelles revendications ?
La CGT Smovengo a l’origine du mouvement précise ainsi ces revendications:
“les ex-cyclocity (majoritaire) s’estiment lésés et repris au rabais, ils accusent une perte de salaire jusqu’à près de 1000€ par mois, la majoration de nuit qui passe de 45% à 10%, le panier repas de 12€ à 5,73€, la suppression de la majoration du travail le dimanche et des jours fériés, etc.”
Les salariés se plaignent également des conditions de travail et “dénoncent de nombreux dysfonctionnements qui outrepassent les normes et la légalité et qui peux porter atteinte
à la santé et à la sécurité des personnes.”
Conscient de l’impact de la grève pour les usagers, le syndicat précise par ailleurs:
“Les agents s’excusent auprès des usagers du risque de perturbation du service qui est déjà fortement bouleversé.”
Le syndicat appelle également la Mairie de Paris et le Syndicat Autolib Velib Métropole à prendre part aux négociations avec l’entreprise.