Wissous (91): suppression du port d’armes pour la Police Municipale

Wissous (91): suppression du port d’armes pour la Police Municipale

Paris Vox – La police municipale de Wissous, dans l’Essonne, vient de se voir retirer son port d’arme par la préfecture du département.


L’information nous est rapportée par le Syndicat de défense des Policiers Municipaux (SDPM) sur son site internet. Les policiers municipaux de Wissous sont dorénavant désarmés. C’est une décision prise par un arrêté de Mme la Préfète de l’Essonne. Cette décision se veut d’application immédiate.

L’ensemble de l’armement détenu par les policiers de la commune doit être remis dans un délai de trois mois aux autorités étatiques. On parle là des armes à feu comme des bombes lacrymogènes ou encore des bâtons de défense.

La raison de cette décision est l’incident entre le Maire de Wissous et des gens du voyage. Sur la vidéo ci-dessous, on peut apercevoir le maire de la commune, passablement éméché, armé d’un sabre et équipé d’un gilet pare-balle, s’en prendre aux nomades.

Le maire est d’ailleurs poursuivi par la Justice pour ces actes.  Les Policiers Municipaux qui n’ont pas été inquiétés par la justice dans cette affaire se voient donc désarmés alors qu’ils ne sont pas responsables des actes du maire…

Un appel au droit de retrait 

Le syndicat considère que l’armement est un outil indispensable à l’exécution des missions des policiers municipaux face à l’insécurité, la délinquance et la menace terroriste toujours présente. C’est pourquoi le SDPM “appelle au DROIT DE RETRAIT des agents de Police Municipale de Wissous, conformément à la réglementation en vigueur”.

Par ailleurs, selon le syndicat, “les policiers municipaux de Wissous n’effectueront plus de mission de surveillance générale. Ils n’interviendront que sur les missions d’extrême urgence (assistance aux personnes en danger) et en fonction des moyens dont ils disposent.”

Ce sera donc au commissariat de Massy de gérer les demandes d’interventions alors que les “missions de protection et de sécurisation des manifestations et événements reviendront également à l’Etat”.