Che Guevara célébré à Paris…

Che Guevara célébré à Paris…

Paris Vox – L’hôtel de Ville de Paris accueille en son sein et jusqu’au 17 février 2018 une exposition intitulée  “Le Che à Paris”.  Cette exposition se veut exhaustive, en explorant ” plusieurs facettes du Che”, pourtant on peut se demander si elle ne passe pas toute la légende noire du guérillero sous silence. 


Ernesto Guevara de la Serna plus communément surnommé le Che est né né le 14 juin 1928 à Rosario en Argentine, et a été exécuté le 9 octobre 1967 à La Higuera en Bolivie. Il demeure une source d’inspiration forte dans l’imaginaire de gauche.

L’hôtel de Ville de Paris reçoit jusqu’au 17 février une exposition dont le peintre Frédéric Brandon est le commissaire et Jean Cormier, son biographe, l’initiateur. Le communiqué de la mairie de Paris se veut laudateur vis à vis du Che en le présente ainsi: “le lecteur insatiable, le sportif, le voyageur, le guérillero, le marxiste aspirant à voir émerger l’« homme nouveau », le médecin-phytothérapeute mais aussi le poète, le photographe et l’amateur d’art qui, chaque fois qu’il passait à Paris, se rendait au Louvre pour se figer devant le tableau de Jérôme Bosch, La nef des fous.” L’exposition veut mettre en avant les “chemins du Che à Paris”.

Ce que tait l’exposition 

Le créneau choisi du “Che à Paris”, permet d’éviter de parler des heures sombres de Che Guevara. Derrière la figure du révolutionnaire mise en avant à Paris, de nombreuses zones d’ombres subsistent. Nos confrères de l’Express regroupent dans un article fleuve de nombreux témoignages d’anciens compagnons de routes du guérilléro. La lecture du livre de Jacobo Machover, “La face cachée du Che”, résume la vie d’Ernesto Guevara ainsi : “derrière le libertaire romantique, un stalinien fanatique, simple pièce dans l’échiquier castriste”.

La Mairie de Paris prompte à donner des leçons de morale et de moralité sur nombre de sujets semblent ignorer totalement cette face cachée et sombre du Che préférant y voir un poète et un amateur d’art…