Paris Vox – Benjamin Griveaux vient d’être nommé porte-arole du Gouvernement d’Edouard Philippe. La voie royale pour prendre la municipalité parisienne ?
Benjamin Griveaux vient d’être nommé porte-parole du gouvernement. Un poste exposé pour un homme politique discret mais avide de reconnaissance. D’aucuns l’annonçaient comme futur patron du parti La République En Marche. Il n’en n’est rien finalement, mais il quitte son secrétariat d’État pour devenir porte-parole du gouvernement. Il succède ainsi à Christophe Castaner devenu président du parti En Marche.
Fier de porter la parole du @gouvernementFR à la suite de @CCastaner, au service d’une équipe talentueuse et en marche pour la transformation de la France.
Merci à @EmmanuelMacron et @EPhilippePM pour leur confiance. pic.twitter.com/GVCoi4wlu5— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) November 25, 2017
Ce poste, pour Benjamin Griveaux, est l’assurance d’une grande visibilité médiatique. Pour autant cette exposition n’est pas sans danger pour celui qui se verrait bien succéder à Anne Hidalgo. Nous parlions de cette ambition du nouveau porte-parole ici. Les électeurs pourraient vouloir “punir” ou “récompenser” Benjamin Griveaux en fonction de l’action gouvernementale.
Si le principal intéressé ne déclare rien sur son avenir, sa déclaration du 27 novembre affirmant qu’il voulait porter la parole du gouvernement “au-delà du périphérique“, l’éloigne (pour un temps au moins) de Paris.
Qui est Benjamin Griveaux ?
Avant de rejoindre Emmanuel Macron pour le soutenir dans son ambition élyséenne, Benjamin Griveaux était encarté au Parti Socialiste. Se reconnaissant volontiers de la lignée DSK – Rocard, le nouveau porte-parole du gouvernement était conseiller de Marisol Touraine alors qu’elle était Ministre de la Santé lors de la législature précédente.
En juin dernier il a été élu député dans la cinquième arrondissement de la capitale. Il avait alors battu le député sortant socialiste Seybah Dagoma avec 56,27 % des suffrages exprimés contre 43,73 %.
Il avait été nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie ce que d’aucuns voyaient comme un modeste lot de consolation.