Tour Eiffel : de nouveaux tarifs au 1er novembre

Tour Eiffel : de nouveaux tarifs au 1er novembre

Paris Vox – Le conseil de Paris a acté mercredi 27 septembre la hausse des prix des visites de la Tour Eiffel. Les prix subissent une hausse de 42 à 47 % selon l’offre de visite choisie …


Hausse des prix

Si vous souhaitez visiter la Tour Eiffel, la rédaction de Paris Vox ne saurait trop vous conseiller de le faire avant le 1er novembre. Le conseil de Paris vient en effet d’acter une hausse des tarifs applicable dès cette date. Et cette hausse risque de ne pas passer inaperçue !

Jugez plutôt ! Pour visiter la Tour Eiffel il faudra dorénavant débourser 25 euros pour la montée jusqu’au sommet en ascenseur (contre 17 euros actuellement). La montée jusqu’au second étage vous coûtera 16 euros contre 11 euros précédemment.  Pour les plus sportifs la note pour la montée via les escaliers augmentera de 3 euros en passant à 10 euros.

Une hausse de 42% à 47% selon l’offre !

Pourquoi une telle augmentation des prix ?

La mairie de Paris argue que cette augmentation des prix s’explique par plusieurs travaux qui concernent le monument phare de la capitale. Outre des travaux de peinture et de rénovation des ascenseurs, le parvis de  la Tour Eiffel va bientôt être “sécurisé”…

La sécurisation du parvis consiste notamment en l’installation d’un mur de 3 mètres de haut pare-balles, de plots anti-voiture béliers et de nouvelles caméras de vidéo surveillance. Le chantier, qui a débuté autour du 15 septembre, ne fait pourtant pas l’unanimité.

D’une part, on reproche le coût pharaonique du projet, pas moins de 300 millions d’euros selon les estimations. D’autre part, ces travaux risquent, selon plusieurs défenseurs du patrimoine, de dénaturer le parvis de la Tour Eiffel. On peut en effet craindre que ce mur soit vite colonisé par des tags ou autres affiches… Et dernier écueil de ce projet, le mur va englober différents parcs et jardins habituellement fréquentés par les parisiens et les touristes. La mise en place de ce mur risque de générer des files d’attentes pour pénétrer au sein du site, ce qui laisse penser que les parisiens se résigneront à ne plus se rendre dans les parcs.