Serge Aurier : “Le PSG m’a manqué de respect”

Serge Aurier : “Le PSG m’a manqué de respect”

Paris Vox – Serge Aurier, qui vient de rejoindre l’Angleterre et le club londonien de Tottenham, a confié dans la presse hier : “le PSG m’a manqué de respect”


Une déclaration qui ne manque pas de sel quand on se souvient du pedigree du latéral droit ivoirien.

“Arbitre sale fils de p…”

Mars 2015, le Paris Saint-Germain se déplace à Chelsea pour les huitièmes de finale de la ligue des champions.

Le PSG, auteur d’un match nul un partout à l’aller, doit faire mieux. L’arbitre sort un carton rouge assez sévère à l’encontre de Zlatan Ibrahimovic. À ce moment du match, on donne peu cher du PSG. Au final, le club se qualifie à la toute fin de la rencontre.

Serge Aurier réalise alors une vidéo  “Ici c’est Paname, arbitre sale fils de p…”

Cette vidéo de six secondes lui vaudra​ la bagatelle de 3 matchs de suspension. Le club se tait et soutient son joueur.

“Il est guez”

Moins d’une année après l’affaire de la vidéo​ où il insulte un arbitre, Serge Aurier se refait prendre dans une vidéo. Cette fois ci, il s’en prend à ses coéquipiers et son entraîneur.Laurent Blanc : “une fiotte”,  Zlatan :”Quand tu regardes ma gueule, tu penses qu’il peut me mettre la pression, lui ?”
Salvatore Sirigu, gardien du club parisien à l’époque est une “Guez”.

La vidéo est révélé quelques jours avant un match décisif de ligue des champions. Dans un premier temps, le défenseur se défend et crie à la vidéo truquée. Finalement, il reconnaît une “connerie”. Le club l’éloigne quelques temps de l’équipe première puis il est réintégré au sein de l’équipe professionnelle.

Serge Aurier : rétrospective...

L’affaire du policier

Serge Aurier sort de boîte de nuit sous l’emprise d’alcool, s’ensuit une plainte pour insultes outrage et violence légère à l’encontre d’une brigade de nuit de la Brigade anti criminalité. Le défenseur écope de deux mois de prisons avec sursis. Ici encore le club fait le dos rond et soutient son joueur.

À la vue de ces éléments, on peut ainsi reconnaître que le club à manqué de respect, mais pas à son joueur. Le club a en effet tout fait pour conserver son joueur. Le respect élémentaire – envers le public et ses coéquipiers notamment – n’aurait-il pas été d’indiquer la porte au joueur symbole, parmi d’autres, du “football racaille” ?