Paris Vox – L’immigration clandestine est avant tout un juteux business pour les organisations maffieuses et les exploiteurs de tous poils. Ainsi, certains commerces de la capitale, bars et restaurants, sont suspectés de profiter de la crise migratoire pour s’enrichir, hébergeant notamment des « passeurs » de migrants clandestins.
Les soupçons portent sur des établissements situés aux confins des Xe et XVIIIe arrondissements de Paris, autour des quartiers de La Chapelle et Marx Dormoy. Plusieurs commerces inquiètent aussi bien les autorités que les riverains par leurs activités « annexes ». Il s’agit de bars et de restaurants « populaires » qui participeraient en réalité à des filières de « passeurs », notamment vers l’Angleterre.
Les autorités auraient été alertées par des riverains étonnés d’observer d’innombrables va-et-vient ainsi que la présence perpétuelle de groupes de migrants clandestins devant ces établissements.
Après enquête, des premières mesures ont été prises. Ainsi, par exemple, depuis le 16 mars et pour une durée de 90 jours, le restaurant soudanais Assia est sous le coup d’une fermeture administrative pour «infraction à la législation sur les étrangers».
Les enquêteurs ont toutefois de nombreuses difficultés à établir exactement et précisément les agissements des uns et des autres, les divers acteurs se montrant particulièrement méfiants. Si la présence de passeurs semble indiscutable, leur identification s’avère délicate. La situation semble donc se pérenniser au grand dam des riverains de ce nouveau marché aux esclaves modernes. .