Paris Vox – Fermée sur décision judiciaire en novembre 2016, dans le cadre de l’état d’urgence, car étant considérée comme un lieu de radicalisation de certains musulmans partis faire le Djihad pour le compte de l’Etat Islamique, la mosquée Al-Rawda de Stains ne sera pas rouverte. C’est ce qu’a décidé le Conseil d’Etat, ce vendredi 20 janvier.
La mosquée Al-Rawda reste considérée comme un lieu « possible » de rassemblement d’islamistes radicaux et aucun élément suffisant n’a été apporté pour assurer que la situation serait différente qu’au moment de sa fermeture.
L’ancien imam du lieu, Hatim Roinzo, proche de la mouvance salafiste incitait au djihad « en aparté », ou appelait à faire des prières les « frères syriens en lutte ». Une image que voudrait gommer M. Attia, 57 ans, qui a entamé les démarches administratives pour tenter d’obtenir la réouverture du lieu de culte. L’association cultuelle qu’il dirige avait notamment acté le départ de son ancien imam Hatim Roinzo, tout en confirmant le recrutement de deux nouveaux imams « républicains » sensés incarner un « islam modéré ».
Des éléments qui n’ont pas suffi à convaincre le Conseil d’Etat qui a également pris en compte le fait que deux autres mosquées existant par ailleurs dans la ville de Stains et que, de ce fait, la liberté de culte n’était pas limitée.