Nationalité bradée …

Nationalité bradée …

Paris Vox – Dorénavant, Paris Vox publiera régulièrement la retranscription écrite de la chronique de commentaire d’actualité d’Arnaud de Robert diffusée dans la Matinale de Radio Libertés. Aujourd’hui, notre chroniqueur se penche sur la question de la nationalité et des naturalisations de masse.


 

Ou l’on apprend ces derniers jours par la presse quotidienne que François Hollande est en train d’inverser la courbe des naturalisations. Oh, ce n’est pas un fait nouveau. A son arrivée Place Beauvau en 2012, Manuel Valls n’avait pas fait mystère de ses objectifs. S’inscrivant en complète opposition à la politique de Sarkozy, il avait assoupli les règles d’acquisition de la nationalité en faisant sauter les questionnaires de culture générale française. Son ambition ouvertement affichée, revenir à un rythme annuel de 100 000 naturalisations par an. 1000 000 nouveaux français par voie réglementaire.
Devant les réactions de plus en plus courroucées de l’opinion française face à la déferlante migratoire initiée par Merkel, Bernard Cazeneuve avait de nouveau resserré les boulons auprès des préfets, chargés de cette sombre besogne. Il rappelait dans sa directive je cite : « La naturalisation n’est pas une formalité administrative. Elle témoigne d’une volonté profonde, réfléchie de faire corps avec notre République, ses engagements, sa langue et ses valeurs. Elle doit demeurer l’aboutissement d’un parcours d’intégration puis d’assimilation républicaine exigeant ». C’est beau et on pourrait presque applaudir. Presque, parce qu’à aucun moment de son mémo, Cazeneuve ne fait allusion à notre beau pays de France. Il n’est question que de la République, de ses valeurs voire, le plus beau, de sa langue. On est ainsi ravi d’apprendre que le français est langue de la République et non de la France. Enfin, cette volonté d’effacement de la France n’est pas nouvelle et, de Valls à Belkacem, de Peillon à Ayrault tout n’est plus que république.

cette volonté d’effacement de la France n’est pas nouvelle et, de Valls à Belkacem, de Peillon à Ayrault tout n’est plus que république.

Quoi qu’il en soit, les grandiloquentes exigences républicanistes de Cazeneuve n’auront pas duré longtemps. Juste assez en fait pour que les derniers crédules de ce pays puissent croire que le gouvernement avait repris les choses en mains.

Mais que valent les sentiments des français de souche au regard des impératifs électoraux ? Rien apparemment.

Parce que, ne nous y trompons pas, la soudaine explosion des naturalisations (les sources de presse parlent d’un bon de plus de 45% par rapport à l’an dernier) à tout à voir avec la présidentielle de 2017. Comment sinon comprendre cette volonté acharnée, cette fabrique en masse de français de papier. Et oui, le but est de fabriquer de l’électeur fidèle et redevable, du néo-français supplétif du système des oligarchies en place. Le peuple ne nous aime, plus, le peuple gronde, se rebiffe, veut voter Marine ? Pas grave, on le pondère, on le dilue, on le remplace.

La majorité de ces étrangers demandant la naturalisation ne sont même pas nés en France.

La presse apporte une dernière information intéressante. La majorité de ces étrangers demandant la naturalisation ne sont même pas nés en France. Ils sont fraichement arrivés ou résident dans notre pays depuis moins de quinze ans ce qui s’apparente en fait à de l’importation de futurs français pure et simple.

Leur provenance ? 78% d’extra-européens, Maghreb et Afrique francophone en tête. Des statistiques qui ne permettent même pas à Hollande et Valls de s’abriter derrière la sacro-sainte aide aux migrants.

En fait, ils n’en ont tout simplement cure. Oui, ils s’en moquent et cette opération de naturalisation à grande échelle est la démonstration même – mais nous en fallait-il encore vraiment une – du mépris affiché par l’hyperclasse mondialisée pour les peuples. On pourrait rapprocher ce type d’agissement des délocalisations dans le secteur industriel mais en inversé. Là, on fabrique une France d’après, une France au rabais sans âme ni Histoire, sans socle ethnoculturel. Tout cela pour qu’elle vote bien. Décidément la maison Hollande ne recule devant aucun sacrifice pour sauver sa peau, au prix de la nôtre. Bonne journée