Paris Vox – L’immigration pèse toujours plus lourdement sur les finances publiques. Ainsi, selon l’Assemblée des départements de France, la prise en charge des « mineurs » non accompagnés est devenue une contrainte financière «intenable».
Au moment où le chef de l’Etat tient des discours à vocation électoraliste sur l’immigration, sa réalité étrangle de plus en plus les collectivités publiques qui ne parviennent plus à faire face à son coût.
«C’est un sujet de préoccupation majeure pour les départements. Le phénomène est grandissant et la situation n’est plus tenable. Les structures d’accueil sont débordées et saturées», explique à nos confrères du Figaro l’Assemblée des départements de France.
En effet, entre fin 2015 et fin 2018, le nombre de mineurs (ou prétendus tels) étrangers pris en charge par les départements a quadruplé, passant de 10 000 à plus de 40 000 aujourd’hui. Ce sont presque tous des hommes en provenance d’Afrique subsaharienne.
Chacun de ces « mineurs » étrangers pris en charge par les départements coûte 50 000 euros par an, soit un poids global de 2 milliards d’euros par an pour les départements et donc pour la poche des contribuables français !
Les « mineurs isolés étrangers », issus de l’immigration clandestine, représenteraient aujourd’hui entre 15 à 20% de l’ensemble des mineurs bénéficiant de l’aide sociale à l’enfance sur le territoire national.
Face à ce poids colossal, les départements réclament de nouveaux subsides à l’Etat qui vient d’octroyer un financement supplémentaire de 33,68 millions d’euros. Une petite respiration pour les départements mais des glissements de financements qui ne changent rien au fond du problème. Car étatique ou départemental, il s’agit toujours d’argent public.