Paris Vox – Gregory Roose est mis au ban d’un concours littéraire pour des motifs idéologiques…
On apprenait il y a quelques jours la mise à l’écart de Grégory Roose d’un concours littéraire pour des raisons bassement politiques. Présélectionné pour le prix Bocacce, financé par le Conseil Régional du Loiret, l’auteur a été écarté pour des raisons idéologiques, même si son livre ne présentait absolument rien de répréhensible. L’auteur ayant été responsable départemental du FN par le passé, il cumule même les tares en étant désormais édité par la Nouvelle Librairie. Il ne peut donc, selon les nouveaux censeurs, pas représenter les valeurs d’humanisme prétendument défendues par les organisateurs du concours. Et ce quel que soit son talent littéraire… Par ailleurs on pourra légitimement s’interroger sur ces fameuses “valeurs humanistes” qui conduisent à l’exclusion idéologique des mal-pensants;;; Cette attitude peut se résumer par cette accroche “antifasciste” bien connue, “pas de libertés, pour les (supposés) ennemis de la liberté…”
Grégory Roose pourrait se borner à poser en victime et retourner à l’écriture d’autres projets. C’est pourtant bien mal connaitre l’auteur qui n’abandonne pas à la première embuche. Il a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il engage une procédure judiciaire afin de faire valoir ses droits.
Cette démarche n’est pas que symbolique, elle rappelle la discrimination politique qui menace tout homme de droite qui ne correspond pas aux standards de la bien-pensance actuelle.
Dans le même temps, ou presque, que Gregory Roose était écarté en raison de ses opinions politiques, à quelques centaines de kilomètres de là, on apprenait que les groupes Louise Attaque et Indochine ne désiraient plus participer au festival Les Déferlantes. Les artistes reprochent au festival de se délocaliser à Perpignan, ville dirigée par Louis Aliot. Pour ces belles âmes, il est hors de question de jouer dans une “ville RN”. Le conseil régional indique également sa volonté de diminuer la subvention accordée au festival. On ne sait pas si les contribuables pourront décider de réduire leur impôt en fonction de leurs votes…
Deux situations opposées, mais la même expression de l’intolérance d’une ligue de bonne vertu qui décide de quelles villes peuvent recevoir un concert ou encore qui a le droit ou non de participer à un concours littéraire. Là, où Grégory Roose souhaite simplement exercer son art, nos rockeurs, eux, se pincent le nez, pourtant leur public (même électeur du RN) continue à affluer pour écouter ces moralistes.
L’aventurier désormais, c’est celui qui veut vivre de sa plume, aussi, pour soutenir, Grégory Roose, on peut se procurer son ouvrage mis au ban par le conseil général du Loiret en cliquant ici.
Jean Ernice
