Paris Vox (via Journal Présent) –
Bientôt, aucun territoire de France n’échappera aux joies de l’immigration et du « vivre ensemble » imposé. Ainsi, le journal Le Télégramme du 12 avril dernier indiquait que la municipalité de Callac, en Centre Bretagne, dans les Côtes-d’Armor, avait décidé d’officialiser le projet Horizon, porté par un fonds de dotation privé et la municipalité. A la clé notamment, l’accueil de 100 migrants dans cette commune de 2 000 habitants (5 % de la population, donc). Objectif officiel de l’opération : « redynamiser » un village « en perte de vitesse », à la population et l’activité déclinantes. Le salut par les migrants qui vont régénérer nos campagnes ! Un « renouveau » qui inquiète pourtant une large part de la population qui s’interroge légitimement sur les conséquences de cette arrivée de nouveaux habitants totalement étrangers à la culture locale et dont les « activités » occupent souvent les pages des faits divers dans les villes où ils sont déjà accueillis.
Afin d’accueillir ces migrants dans de « bonnes conditions », le projet prévoit également la rénovation de bâtiments dans la commune, pour un coût de plusieurs millions d’euros, financé par le contribuable via des subventions publiques et par le fonds de dotation Merci, créé en 2009 par la famille Cohen qui est à l’initiative du projet Horizon.
Utopie immigrationniste et prêchi-prêcha bien-pensant
« Convaincus que la population réfugiée est une chance pour la France, les dirigeants du fonds de dotation Merci ont mené en 2018 une réflexion collaborative en vue de proposer une réponse alternative à l’accueil des populations réfugiées. C’est ainsi qu’est né “Horizon”. Le projet Horizon consiste à rénover ou construire un village avec des personnes réfugiées et non réfugiées qui, grâce à leurs savoir-faire, participeront au développement d’activités économiques, sociales et culturelles, répondant aux besoins d’un territoire. Grâce à leurs talents, ces hommes et ces femmes révéleront la richesse d’une région et participeront à la dynamique locale », peut-on lire sur le site de la fondation. Comme on le voit, on nage en pleine utopie immigrationniste servie par une logorrhée aussi niaise que pompeuse qui sert de justification à ce qui est purement et simplement une étape locale du grand remplacement global. Car cet accueil a vocation à être non pas temporaire mais bien définitif, la « soixantaine de familles » annoncées transformant à terme inévitablement profondément la structure ethnico-culturelle du village, surtout si l’on compare la natalité des populations migrantes à celle des autochtones.
Par ailleurs, comme le souligne le site de réinformation régionale Breizh Info (www.breizh-info.com), ce projet pose plusieurs autres questions : pourquoi faut-il attendre l’arrivée de migrants pour que le financement d’un plan de rénovation du village soit trouvé ? Les habitants de ce village certes vieillissant mais calme et apaisé seront-ils consultés sur ce choix crucial pour l’avenir ? Qui assumera, y compris judiciairement, les conséquences, notamment en matière de sécurité, que pourrait avoir l’arrivée en nombre de populations culturellement, ethniquement et religieusement différentes ? Des interrogations qui restent pour le moment sans réponses. •
Xavier Eman