Paris Vox – L’Essonne fait l’actualité pour différentes rixes dans lesquelles sont décédés plusieurs adolescents…
Les faits divers sont terribles et implacables. Plus nos gouvernants nous vende le “vivre ensemble”, plus la réalité apparait barbare et le quotidien tragique.
Lilibelle avait 14 ans
Lundi 22 février, Saint-Chéron. Des protagonistes mineurs, âgés parfois seulement de 13 ans, s’adonnent à la violence en meute. Une adolescente de 14 ans est poignardée alors qu’elle tente de mettre fin à une rixe entre deux groupes. La jeune fille emmenée à l’hôpital succombera à ce coup de couteau.
L’histoire se déroule à Saint-Chéron, commune qui compte environ 5 000 habitants et n’est pas considérée comme une zone à risque en Essonne.
Mardi 23 février, Boussy-Saint-Antoine. Le lendemain donc, se déroule une bagarre organisée entre deux bandes rivales d’Epinay-sous-Sénart et de Quincy-sous-Sénart. Environ 80 personnes auraient pris part à cette rixe violente. Les protagonistes sont venus “équipés”, Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur parle de “couteaux, de bâtons et de béquilles“. Un adolescent de 14 ans touché au thorax perd la vie dans la bagarre. Un autre sera grièvement blessé.
Vacances sanglantes…
L’Ile-de-France est actuellement en vacances scolaires. Forcément, on accuse “l’ennui”. Dans une même rengaine, la responsabilité des réseaux sociaux et des messageries cryptées est pointée du doigt par les hommes politiques. Comme si tout utilisateur de Snapchat devenait un potentiel assassin en puissance…
Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur, rappelait à juste titre hier: “La société n’est pas responsable de tout, ce sont les parents qui ont d’abord un devoir d’autorité.”.
Quelles décisions seront prises par le Ministre afin de responsabiliser les parents ? Quelle réponse pénale et judiciaire face à des adolescents à peine sortis de l’enfance et déjà tombés dans une spirale délinquante qui semble sans limite ?
François Durovray, président (LR) du département formule ses besoins: « J’ai demandé un “plan Marshall” au ministre de l’intérieur sur les effectifs. Ici, on manque de policiers, de gendarmes, de greffiers, de magistrats, d’enseignants… »
Une phrase qu’on semble avoir entendu mille fois, toujours plus de “moyens” réclamés mais jamais de solution de fond… Pourtant, sans véritable remède et traitements de choc, l’Essonne risque pleurer encore la perte de nombreux enfants…