Paris Vox – Ceux qui pensaient – ou affirmaient – que les décapitations de Samuel Paty et de Nice étaient des actes isolés, perpétrés par des loups solitaires, feraient mieux de remettre leurs certitudes en question. En effet, suite à l’assassinat barbare de Samuel Paty, les services de l’Etat ont enregistrés, en particulier sur les réseaux sociaux mais pas seulement, d’innombrables apologies de ce crime et de celui qui l’a perpétré.
Ainsi, 200 enquêtes ont été ouvertes contre ces appels à la haine et au meurtre. Ces apologies de crime sont, pour la plupart, accompagnées de menaces contres des personnalités publiques comme le président de la république, les membres du gouvernement ou même des enseignants. 70 de ces enquêtes ont été ouvertes auprès du parquet de Paris.
Les auteurs de ces messages de soutien au terrorisme sont soit des personnes radicalisées déjà connues des services de police, soit des marginaux, soit, et c’est plus inquiétant encore, de jeunes musulmans non connus pour radicalisation.
A ces apologies de terrorisme s’ajoutent les nombreuses violations de la minute de silence qui a eu lieu en hommage à Samuel Paty. Le ministre de l’éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, en a dénombré 400. Des élèves de 10 à 16 ans, remettant en cause, parfois de façon très vocale, l’hommage rendu au professeur, décapité par un musulman tchétchène de 18 ans.
Une preuve de plus, s’il en fallait, que l’islam radical a pris pied partout et profondément dans notre pays désormais., bien au-delà des cercles « radicalisés » surveillés par les services de renseignement.