Paris Vox – « Figure de la déradicalisation », comme aimait à la présenter les médias, Sonia Imloul ancienne responsable d’une cellule de déradicalisation lancée en 2014 à Aulnay-sous-Bois (93) est poursuivie pour détournement de fonds, blanchiment et travail dissimulé.
Fondatrice de la « Maison de la Prévention et de la Famille » et de « Respect 93 », cette militante associative est actuellement jugée par le tribunal correctionnel de Paris. Propulsée à la tête d’une « cellule de déradicalisation » qui a mis la clef sous la porte au bout d’à peine un an du fait d’une absence totale de résultats probants, Sonia Imloul est soupçonnée d’avoir utilisé en 2014 un RIB falsifié pour faire virer 25 000 € puis 35 000 € de subventions publiques au bénéfice d’un ex-conjoint et de sa mère. Par ailleurs, elle aurait également employé trois personnes sans leur verser de salaire.
Les dysfonctionnements de la structure avaient été notamment mis en exergue par Julien Revial dans son livre «Cellule de déradicalisation, chronique d’une désillusion», aux Editions Michalon.
Le procureur de la République de Paris n’a requis qu’une peine de 100 jours-amende à l’encontre de l’accusée.