Restrictions de libertés: Refusons de nous habituer, agissons !

Restrictions de libertés: Refusons de nous habituer, agissons !

Paris Vox (Tribunes) – L’accommodement aux menaces et aux périls actuels est-il inéluctable ?

L’homme est-il voué – comme l’affirmait Dostoïevski- à ne devenir qu’accommodement ? L’auteur russe écrivait en effet: “Un être qui s’habitue à tout, voilà, je pense, la meilleure définition qu’on puisse donner de l’homme.”

Force est de constater que l’écrivain avait là fort justrement souligné une faculté dans laquelle nos contemporains savent puiser. L’habitude est devenue une forme de religion moderne. Ainsi, “s’habituer” est devenu le mot d’ordre et la solution quasi-universelle face à chaque situation qui se présente.

Nombreux sont les articles qui traitent du chômage ou de plans sociaux à indiquer et qui affirment qu’il convient de “s’habituer” à cette situation qui s’installe, tant les crises sociales couvent.

La dette publique est élevée, là aussi, on doit en prendre l’habitude.

Face à la déferlante migratoire aussi, il faut “s’habituer”, d’ailleurs demain ce sera pire avec le chaos climatique et les flux de nouveaux arrivants ne sont pas prêts de se tarir.

Face à la menace du terrorisme islamique, Manuel Valls indiquait sans fard (ou du moins le croyait-on) en 2015: «Habituez-vous à vivre avec le terrorisme».

Les nouvelles mesures sanitaires imposées au français semblent s’inscrire dans la durée et il faudrait là encore “s’habituer”.

Cette faculté d’adaptation de l’humain est utilisée jusqu’à la lie par nos gouvernants. Ils voient là un puissant sédatif qui nous paralyse.

Dominique Venner appelait à “s’insurger contre la fatalité”. Face à l’habitude servile, il convient de se lever et de se battre. En somme, il faut agir, pour ne pas accepter que nos droits fondent plus vite que les glaciers.

En Europe, certains se sont déjà levés, il faut les soutenir, les rallier. Des français aussi sonnent l’alerte. Il ne faut plus attendre servilement et il faut grossir leurs rangs. L’histoire est écrite par ceux qui agissent !

Jean Ernice