Paris Vox – Les déclarations du candidat Serge Federbusch évoquant une diffusion de la coqueluche à Paris par les migrants clandestins ont suscité de vives réactions de la part des associations immigrationnistes qui se sont empressés de démentir cette affirmation en donnant un état des lieux sanitaire des camps de migrants. Si en effet la coqueluche n’apparaît pas dans celui-ci, il n’est pas pour autant plus rassurant…
En effet, si, selon Santé Publique France, « les migrants ont certainement très peu, voire rien à voir avec l’épidémiologie de la coqueluche en France » et qu’on « ne dispose d’aucun élément en faveur d’une recrudescence sur un arrondissement particulier de Paris », il n’en reste pas moins que les migrants sont sujets à bien d’autres maladies, qui avaient été totalement ou quasiment éradiquées sous nos latitudes et dont certaines sont très contagieuses.
Ainsi, sur 4865 consultations médicales, 1 750 ont donné lieu à un diagnostic de pathologie respiratoire, 1 550 à des problèmes dermatologiques, 790 à des problèmes digestifs. 550 cas de gale ont également été signalés ainsi que 20 cas de tuberculose. De quoi susciter une légitime inquiétude chez les riverains des campements du nord de Paris qui se reforment aussi vite qu’ils sont évacués.
A l’occasion de cette polémique, on apprend donc, par la voix Médecins sans frontières indique qu’en 2019, les migrants clandestins ont bénéficié de 4 865 consultations médicales et 3 024 consultations infirmières.