Paris Vox – Selon l’association « Respire », une série de mesures et d’analyses effectuées par le CNRS démontrent une présence de particules polluantes dans le métro qui pourrait être inquiétante pour la santé des usagers et des personnels y travaillant.
Cette présence de particules fines serait jusqu’à dix fois plus importantes dans les couloirs du métro qu’à l’extérieur.
Face à ce constat inquiétant, l’association souhaiterait que soit effectuer de nouvelles mesures et des « études précises » afin de mieux informer les voyageurs et de mettre en place des « bonnes pratiques » pouvant limiter l’exposition à ces particules.
D’après l’étude, le niveau de pollution varierait en fonction du type de métro, de la construction de la station et du système de freinage.
En attendant de plus amples informations, plusieurs syndicats de personnels RATP et SNCF ont fait part de leur « inquiétude » notamment pour les personnes oeuvrant sur les chantiers souterrains. Toutes les instances, d’Ile-de-France Mobilités à la ministre de la Santé, ont été alertées sur cette problématique.
De son côté, la RATP assure qu’elle effectue régulièrement des tests et des contrôles et que la pollution tend à baisser à mesure de la rénovation des lignes et des matériels. Elle rappelle aussi qu’un programme de renforcement de la ventilation de 56 Millions d’euros a été mis en place entre 2016 et 2020.