Assemblée Nationale : les syndicats dénoncent le harcèlement moral et sexuel

Assemblée Nationale : les syndicats dénoncent le harcèlement moral et sexuel

Paris Vox – Les députés ne font pas que somnoler sur leurs bancs durant les débats, certains s’adonneraient également à des actes de « harcèlement » dans l’enceinte de l’Assemblée. C’est en tout cas ce que dénonce l’intersyndicale des collaborateurs parlementaires qui a demandé l’organisation une «réunion d’urgence».

Cette demande syndicale fait suite à des révélations de presse sur une enquête concernant un député LREM.

En effet, selon France 3 Occitanie, l’élu de Haute-Garonne, Pierre Cabaré, fait l’objet d’une enquête préliminaire pour harcèlement moral et sexuel. C’est une ancienne assistante parlementaire, qui est également sa suppléante, qui a déposé plainte ainsi que pour agression sexuelle. L’inspection du travail a en outre saisi le parquet.

Le député mis en cause n’a pour le moment pas réagi à ces accusations.

L’intersyndicale CFE-CGC, CFTC, CGT, CFDT, SNCP-FO, Solidaires, Unsa a donc demandé la tenue d’une réunion d’urgence au président de l’Assemblée Richard Ferrand (LREM) ainsi qu’aux huit présidents des groupes politiques.

«Il est en effet nécessaire de tout mettre en oeuvre auprès des députés et des collaborateurs, non seulement au Palais Bourbon mais aussi en circonscription, pour s’assurer de la réelle prise en compte des cas de harcèlement moral ou sexuel en matière de prévention et de sanctions», a écrit l’intersyndicale dans son communiqué de presse.