Paris Vox – A l’évidence, toutes les associations venant en aide aux plus démunis ne sont pas logées à la même enseigne par les autorités. Alors que des associations comme le Bastion Social sont poursuivies voire même dissoutes pour certaines, celles proposant de l’aide aux clandestins ont eu le droit de s’installer au pied du plus connu des monuments parisiens : la Tour Eiffel.

Depuis quelques jours, une trentaine de barnums blancs ont en effet fait irruption le long des pelouses du Champ de Mars. Ces barnums sont occupés par diverses associations proposant de l’aide aux clandestins. Vacances dans le Vercors avec des clandestins, cours de français pour des clandestins, aide aux démarches de demandes d’asile et ainsi de suite : rien n’est trop beau pour ces individus venant d’outre Méditerranée !

L’objectifs de ces militants est évidemment de faire connaître leurs différentes missions mais aussi et surtout de faire changer les mentalités des Français sur les clandestins, ou comme l’affirment deux militantes : « amener les gens à chasser les idées reçues sur les réfugiés ». Pas sûr que cela suffise  à convaincre par exemple riverains du Nord de Paris  de l’enrichissement que représente cette immigration de masse…

C’est la deuxième année consécutive que la Mairie de Paris organise cet événement, intitulé « Paris Ville Refuge ». Un choix qui pourrait paraître surprenant de la part d’une municipalité où sont localisés un nombre important de migrants et où les nuisances qu’ils suscitent détériorent le quotidien de plus en plus les Parisiens.

Des nuisances qui ne semblent pas entrer dans la grille de lecture des militants présents actuellement sous la dame de fer de Gustave Eiffel. Eric Pliez, trésorier de la Fédération des acteurs de la Solidarité et président du Samu Social de Paris déclarait même  au Parisien cette semaine : « L’accueil des réfugiés doit rester inconditionnel, ne lâchons rien ! »