Paris Vox – Le Défenseur des droits, autorité administrative dirigé par Jacques Toubon, a tenu à rappeler que les plateformes de rendez-vous médicaux en ligne doivent « respecter le principe de non-discrimination ».
L’autorité aurait en effet constaté que certains professionnels de santé imposaient « des conditions spécifiques » voire opposaient « un refus direct » aux patients précaires ou étrangers.
Les immigrés bénéficiant des largesses de l’Etat via la CMU ou l’AME seraient les premières « victimes » de ces discriminations repérées sur deux sites.
Les « mentions discriminatoires » évoquées ont été mise en lumière par une enquête ouverte en 2016 qui signalent notamment un professionnel demandant « d’apporter la lettre du médecin traitant pour les patients CMU » ou celui qui signale que « des consultations au tarif CMU sont prévues les mardis matin ».
Le Défenseur des Droits rappelle que la responsabilité des plateformes peut être engagée et que celles-ci devraient mettre en place “une possibilité de signalement (dénonciation) pour les utilisateurs en cas de manquements au principe de non-discrimination constatés.