Epinglée par la Cour des comptes, la mairie d’Alfortville dresse les bilans des efforts entrepris

Epinglée par la Cour des comptes, la mairie d’Alfortville dresse les bilans des efforts entrepris

Paris Vox – Sévèrement épinglé en septembre 2017 par un rapport de la Chambre régionale de la Cour des comptes, le maire (PS) de Alfortville a présenté lors du conseil municipal de lundi les actions mises en œuvre pour redresser la barre.


Durant le conseil municipal de lundi, Michel Gerchinovitz, maire d’Alfortville depuis le 10 septembre 2017, a exposé les trois points de son plan d’action qui correspondaient aux points noirs du rapport accablant de la Chambre régionale de la Cour des comptes publié le 11 septembre 2017, lendemain de sa nomination à la tête de la ville.

Au-delà des annonces cosmétiques et des comparaisons avec les villes de même taille, le maire a indiqué avoir concrètement réalisé 2,5 M € d’économies depuis 2014 « pour faire face notamment aux 2,5 M€ de perte de dotation globale de fonctionnement infligée par l’Etat » et avoir désendetté sa ville de près de 20 M€, ce à quoi l’opposition n’a pas manqué pas de rappeler que la ville est encore très endettée (75,6 M € en 2016).

Le seul point encore à travailler est la gestion des ressources humaines. En effet la Cour des comptes a pointé du doigt :

–          le temps de travail annuel dans la commune inférieur de 123 heures à la durée légale en France, ce qui représente 8% du temps annuel tout de même ou 15 jours en cumulé ;

–          Le régime d’autorisations d’absence généreux ;

–          Une prime annuelle dont le fondement légal n’a pu être établi ;

–          Un régime indemnitaire non modulé ;

Sur tous ces points, la municipalité explique avoir pour l’heure mis en place des groupes de travail. « Les agents municipaux coûtent 563 € contre 755 € pour les villes de taille comparable » a expliqué le maire, soit 25% de moins à Alfortville, mais pour 8% de temps de travail en moins.

Si la nouvelle dynamique est bonne, il n’en reste pas moins que le bilan économiques de cette ville gérée par le parti socialiste depuis la fin de la seconde guerre mondiale est mauvais, voire même très mauvais durant le mandat du précédent maire socialiste Luc Carvounas, fortuitement touché par la loi le non-cumul des mandats et qui a laissé sa place à son premier adjoint, son « ami depuis plus de vingt ans » et son « frère siamois » … l’actuel maire socialiste Michel Gerchinovitz.

Les mauvaises langues diront qu’il ne s’agissait que d’un changement de nom effectué pour faire oublier au contribuable Alfortvillais le bilan de la gestion de Carvounas en 2012 et 2017 la veille de la publication de l’accablant rapport …