Paris Vox – La Cocarde Étudiante, organisation syndicale étudiante, propose d’instituer le principe du “casseur-payeur” face aux dégradations dans les universités.
Les occupations d’université qui ont eu lieu à l’occasion de la contestation de la loi ORE n’en finissent pas de faire parler. Frédérique Vidal annonçait en début de semaine que le coût des dégradations s’élevait à 7 millions d’euros. Cette facture sera assumée par les contribuables français dans leur ensemble à travers le budget du Ministère de l’Enseignement supérieur.
Ce n’est pas du goût du syndicat étudiant La Cocarde. En effet, dans un communiqué publié sur le site internet du mouvement, l’organisation appelle à appliquer la règle du “casseur-payeur”.
A propos des personnes ayant commis des dégradations la Cocarde étudiante argue que ce “ne sont plus des enfants, (qu’) ils doivent assumer leurs actes et contribuer financièrement à ces dépenses”.
Au passage, les militants pointent du doigt les casseurs: “ils n’appartiennent probablement pas aux classes défavorisées puisqu’ils peuvent se permettre de rester oisifs des semaines durant”.
Pour permettre d’identifier les casseurs, la Cocarde Étudiante appelle a l’utilisation de la vidéo-surveillance afin de servir le “bien commun”.
La rentrée universitaire s’annonce d’ores et déjà électrique. Nul doute que les organisations syndicales de gauche n’apprécieront que moyennement ces propositions…
