Paris Vox – Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, a annoncé lundi que les dégâts causés lors les occupations d’universités au printemps dernier se chiffreront à environ sept millions d’euros… à la charge du contribuable.
Alors que le Ministère de l’Enseignement supérieur avait annoncé, il y a quelques semaines, que la facture totale avoisinerait les cinq millions d’euros, la ministre a revu ses chiffres au micro de RTL en déclarant qu’elle serait « probablement plus aux alentours autour de 7 millions d’euros aujourd’hui ».
Parmi la dizaine d’universités françaises bloquées par les opposants à la réforme du système d’accès à l’enseignement supérieur français et sa plateforme d’inscription Parcoursup, c’est l’université de Tolbiac qui détient le triste titre d’établissement le plus vandalisé.
En avril dernier, constatant les dégâts à la fin de l’occupation de son université, le président de l’université de Paris-1 dont dépend le site de Tolbiac, Georges Haddad, avait estimé le coût des « dégradations » commises à « plusieurs centaines de milliers d’euros ».
La facture est donc salée pour le contribuable français qui serait en droit de demander des comptes au gouvernement qui a laissé “quelques dizaines d’extrémistes” (selon la ministre) saccager impunément les universités françaises, comme si ces actes de malveillance avaient eu un quelconque rapport avec la remise en cause du droit de grève ou la réforme en elle-même.