Paris Vox – Comme c’est désormais habituel, la grande fête populaire que devait être la célébration du nouveau titre de champion du monde obtenu par l’équipe nationale a tourné à la violence et au vandalisme.
Voitures défoncées, voire brûlées, magasins pillés, la fête sur les Champs-Elysées a en effet tourné court après l’entrée en action des bandes des cités. En effet, dès 23 heures, des individus masqués ont lancé des projectiles, comme des bouteilles, sur les forces de l’ordre, qui ont répondu avec des tirs de gaz lacrymogènes. Des passants sont également visés par des jets de bouteilles. Beaucoup de fêtards se mettent alors à fuir par les rues adjacentes.
Par ailleurs, un homme a été gravement blessé, à l’angle de l’avenue Marceau et des Champs-Élysées, lors d’une violente rixe opposant une vingtaine de personnes.
Plusieurs magasins ont également été pris pour cibles, notamment le Drugstore Publicis et l’Intermarché de l’avenue de la Grande Armée qui ont été pillé par des dizaines de voyous. Le mobilier urbain a également été vandalisé.
De nombreuses voitures ont aussi été endommagées, parebrises brisés, rétroviseurs arrachés, certaines sont même été incendiées. Un camion de pompier a également été attaqué par les casseurs.
À Paris, sept personnes ont été interpellées à Paris, selon un bilan provisoire.
Des incidents ont également eu lieu dans d’autres villes de France, comme Lyon ou Rouen.
Des éléments qui contrastent avec les images de liesse, de fraternité et d’unité nationale diffusés en boucle par les grands médias.
Le Publicis Drugstore a été vendalisé. Selon une source policière, ils étaient près de 150 casseurs. Ils ont cassé le mobiliser et les vitres sur les Champs-Élysées. Ils ont ensuite pillé l’épicerie côté avenue Marceau. Certains auraient même été délogés sur le toit du bâtiment. pic.twitter.com/umzFYJPxIy
— Jean-Baptiste Semerdjian (@JBSemerdjian) 15 juillet 2018