La “marche des fiertés”, vraiment ouverte à tous ?

La “marche des fiertés”, vraiment ouverte à tous ?

Paris Vox – Retour sur la marche des fiertés qui se tenait samedi 30 juin dans les rues de Paris. Derrière le discours officiel sur “l’ouverture” de ce cortège, la réalité est assez différente…


Un lieu commun entendu sur la marche des fiertés est qu’elle est ouverte à “toutes et tous”.

Pourtant, à bien y regarder, le cortège n’est pas “collectif” et mélangé. Il regroupe plusieurs sous-groupes avec chacun leurs revendications particulières.

Parmi ces sous-groupes, on peut observer notamment :

  • Les seniors
  • Les chrétiens
  • Les juifs
  • Les policiers
  • Les homos et trans racisés

Ce dernier groupe excluait les hommes blancs de leur cortège. La LICRA, avait d’ailleurs dénoncé la tenue de ce rassemblement. L’association communautaire y pointait un racisme qui ne dit pas son nom. 

L’association, qui est pourtant régulièrement soutenue par nombre d’hommes politiques, s’est trouvée cetet fois assez seule dans la dénonciation de ce regroupement “sans blanc”.

Finalement les “racisés” ont pu défiler derrière une banderole qui dénonce “l’homonationalisme”. Sous entendant ainsi que la communauté homosexuelle historique en France serait raciste, Pierre Bergé appréciera sans doute d’où il est …

Reformation des castes

Comme nous l’avons dit plus haut certains manifestants se regroupaient par âge, religion ou professions.

L’ensemble de ces groupes, loin de détruire les castes existantes dans la société, les recréent finalement sous la bannière LGBT.

Pinkwashing ?

Certains manifestants accusaient l’état où Anne Hidalgo de “pinkwashing”. On accuse l’édile parisienne de teinter son discours d’arc-en-ciel pour couvrir une politique homophobe.

Ainsi à quelques pas de la statue de Jeanne d’Arc qui allait être profanée, un graffiti dans la rue affichait clairement la couleur.

Anne Hidalgo malgré son engagement pro-LGBT permanent n’est donc guère remerciée par les manifestants…

L’Etat était également visé par l’affiche en anglais suivante qui déclame que “l’état colore le patriarcat en rose, nous allons le repeindre à l’alcool à brûler”:

Au regard de ces éléments, difficile d’affirmer que la Marche des fiertés est réellement ouverte à tous… On pourrait davantage parler d’un multi-communautarisme particulièrement agressif.