Paris Vox – Le traitement politico-mediatique de la Marche des fiertés fait preuve d’un “deux poids deux mesures” confondant.. S’en prendre à la statue de Jeanne d’Arc semble en effet beaucoup moins grave que tagger un passage piéton !
Acte 1: Les passages piétons Arc-en-ciel
Plusieurs dégradations ont été commises sur et à proximité des passages piétons “Arc-en-Ciel” dans le Marais.
Suite à ces actes, la municipalité a déployé les services communaux pour nettoyer immédiatement les tags. La condamnation de cet acte a été unanime et virulente. Anne Hidalgo a même annoncé, en réponse, que ces décors pro-LGBT seraient désormais permanents.
Merci aux agents de la Ville de @Paris, déjà sur le terrain pour nettoyer une nouvelle fois les passages piétons arc-en-ciel du Marais. #LoveWins #Pride #Paris pic.twitter.com/vhoLk5xd65
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) June 29, 2018
Acte 2: Jeanne d’Arc recouverte d’une cagoule et d’un graffiti antiflic
La marche des fiertés vient de s’élancer de la place de la Concorde. A l’approche de la statue de Jeanne d’Arc des militants LGBT et “antifas” grimpent sur ladite statue.
On recouvre d’un voile noir la tête de la Sainte et des graffitis sont réalisés. On peut notamment lire ACAB, pour All cops are bastards (“tous les flics sont des bâtards”).
De cette dégradation là, par contre, aucun élu parisien n’a parlé, se contentant au contraire de vanter une marche “ouverte et joyeuse”. La réalité, une fois de plus, s’efface face à l’idéologie et à la propagande pro-LGBT…
Comme souvent, le deux poids deux mesures triomphe et certaines dégradations sont tues par les politiques et les grands médias car elles ne vont pas dans le sens du discours dominant et bien-pensant.