Paris Vox – C’est l’association anticorruption Anticor qui a révélé cette utilisation abusive des moyens publics en annonçant avoir saisi la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) et le premier ministre pour dénoncer le fait qu’une invitation pour la promotion du dernier livre de Marlène Schiappa ait été envoyée par le service presse de son secrétariat d’Etat.
Anticor s’étonne ainsi que « le cabinet du secrétariat d’État chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes ait envoyé aux journalistes figurant dans son fichier presse, une invitation à une dédicace à l’occasion de la sortie d’un livre de Marlène Schiappa ».
Selon l’association cet envoi pose un problème pénal, de « détournement de finalité de fichier » (délit passible de cinq ans d’emprisonnement et 300.000 euros d’amende), mais aussi un problème déontologique ».
Pour justifier ce nouvel accroc à la « république exemplaire » prétendument voulue par Emmanuel Macron, le secrétariat d’Etat plaide « la maladresse ».