Paris Vox – L’arrivée des grosses chaleurs amène cette année, comme lors des étés précédents, son lot de désagréments et « d’incivilités ». Dans un certain nombre de banlieues sensibles, les premières chaleurs ont poussé une partie de la population jeune de ces quartiers à faire sauter des bouches à incendie.
Toute une série de villes de la petite couronne ont pu voir se reproduire ces comportements peu citoyens : dans le Val-de-Marne (Chevilly-Larue, Thiais, Rungis et Maisons-Alfort), en Seine-Saint-Denis (Bondy, Stains, Saint-Ouen, Tremblay, Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Villetaneuse, Villepinte, Aubervilliers, Aulnay-sous-Bois, Pantin, Bobigny) et dans les Hauts-de-Seine (Colombes, Nanterre, Gennevilliers).
Au total, c’est plus d’une cinquantaine de bouches qui ont été vandalisées pour la simple journée de samedi (21avril). Ces comportements sont devenus récurrents depuis quelques années. L’année dernière, la journée du 21 juin, 500 bouches avaient été ouvertes causant une perte sèche de 600 à 800 000 euros. Un comportement qui n’a été dénoncé par aucun politicien, habituellement si prompts à dégainer leurs discours écologiques…
Les pompiers de Paris sont extrêmement critiques envers ces comportements. Les risques sont en effet nombreux : risque de pénurie d’eau en cas d’incendie, risque électrique en cas de ruissellement d’eau, risques pour les vandales eux-mêmes à cause de la pression de l’eau et enfin, les appels pour réparer les bouches encombrent les lignes téléphoniques, empêchant d’intervenir sur les vrais appels au secours.
Un avertissement qui ne devrait malheureusement pas plus être entendu que les années précédentes….