Paris Vox – Afin de vous aider à faire le tri dans l’imposante offre culturelle de Paris et de l’Ile de France pour vos sorties à venir, nous vous proposons chaque semaine un petit récapitulatif des incontournables !
Cette semaine : sciences & contes, Hollandais, érotisme et luttes sociales.
Il était une fois, la science dans les contes
@Cité des Sciences et de l’Industrie
Les sciences sont partout, même dans les contes de fées. La preuve est faite dans cette exposition ludique avec une quarantaine d’expériences interactives ! Les enfants testent la résistance des matériaux de construction des maisons des Trois petits cochons ou jouent avec les notions d’espace et de temps d’Alice au pays des merveilles… Ils apprennent que les couleurs influent sur les émotions avec Le petit chaperon rouge, et dans Les aventures de Pinocchio une caméra menteuse leur montre qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on voit. Biologie, géologie, physique, chimie… dans cette exposition, les sciences émerveillent ! Pour les 7/11 ans
Les Hollandais à Paris, 1789-1914
@Petit Palais – Musée des beaux-arts de la Ville de Paris
De la tradition de la peinture de fleurs aux ruptures esthétiques de la modernité, l’exposition, organisée avec le musée Van Gogh d’Amsterdam, met en lumière les riches échanges artistiques, esthétiques et amicaux entre les peintres hollandais et français, du règne de Napoléon à l’orée du XXe siècle. Le parcours chronologique nous raconte ces liens qui se sont noués entre les artistes hollandais et leurs confères français, les influences, échanges et enrichissements mutuels à travers les figures de neuf peintres hollandais : Gérard van Spaendonck pour la fin du XVIIIe et Ary Scheffer pour la génération romantique ; Jacob Maris, Johan Jongkind et Frederik Kaemmerer pour le milieu du XIXe siècle et enfin, George Breitner, Vincent van Gogh, Kees van Dongen et Piet Mondrian pour la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Leurs oeuvres sont présentées aux côtés de celles d’artistes français contemporains comme Géricault, David, Corot, Millet, Boudin, Monet, Cézanne, Signac, Braque, Picasso… afin d’établir des correspondances et comparaisons.
L’érotique (Comme un partage de joie)
@SometimeStudio
En association avec la October Gallery de Londres, la galerie SometimeStudio a le plaisir de vous présenter du 1er au 15 mars 2018 le travail « L’Érotique (Comme Un Partage De Joie)/ Erotic (As a Sharing of Joy) » de l’artiste belge Sylvie Franquet. Née à Wervik en 1961, Sylvie Franquet étudie l’arabe et l’Islam à l’université de Gand et plus tard à l’université du Caire. Son parcours singulier l’amène à voyager en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Iran. Ces pérégrinations auront une influence majeure sur sa façon de penser, de ressentir le monde, et de travailler. Elle retrace ces aventures et découvertes dans l’écriture d’histoires de voyage, de nouvelles et de guides. Elle vit et travaille aujourd’hui à Londres, mais ne cesse ses voyages autour d’un monde, qui la nourrie, l’inspire et la porte. Second solo show de l’artiste après son exposition « reMembering » à la October Gallery de Londres, le travail présenté à SometimeStudio viens d’un questionnement autour des anciens et nouveau mythes, ainsi que du genre, et du féminisme en particulier. Sylvie Franquet revisite ici l’Histoire de l’Art à travers la cacophonie de ses tapisseries bariolées , engagées et chargées de mots, et ses poupées énigmatiques…
Images en Lutte
@Palais des Beaux-Arts
Les Beaux-Arts de Paris proposent, du 21 février au 20 mai, l’exposition IMAGES EN LUTTE – La culture visuelle de l’extrême gauche en France (1968-1974). L’exposition n’est pas une histoire visuelle du politique mais une histoire politique du visuel. Elle présente des affiches, des peintures, des sculptures, des installations, des films, des photographies, des tracts, des revues, des livres et des magazines, dont quelque 150 publications consultables dans le cadre d’une bibliothèque ouverte. C’est donc un long cortège qui est ici dévoilé, qui commence dans les grandes manifestations contre la guerre du Vietnam, s’attarde dans l’Atelier populaire des Beaux-Arts en mai et juin 1968 pour, dans les années suivantes, parcourir les boulevards parisiens, occuper les usines, les mines, les universités, les prisons et tant d’autres lieux dans toute la France. Ces affiches témoignent bien sûr de la mobilisation en France et à travers le monde de toute une génération dans cette révolte politique du tournant des années 1960-1970 ; mais ces affiches sont aussi porteuses d’une autre histoire, loin de celles des partis politiques désireux de participer au système parlementaire, mais proche de celles des organisations d’extrême gauche interdites dès juin 1968 et qui vont se multiplier pendant plusieurs années, changeant de noms au fil des opérations de police et des scissions, jusqu’à l’auto-dissolution de la Gauche prolétarienne (GP, maoïste) le 1er novembre 1973, un mois après le coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili.