Paris Vox – C’est la CGT qui dénonce une situation inquiétante pour le site historique de la Bibliothèque nationale, rue de Richelieu, en réfection et rénovation depuis des années. Selon le syndicat « la liste des inondations et infiltrations d’eau dans les espaces de travail et les locaux conservant les ouvrages de Richelieu s’allonge inexorablement depuis cet été ».
Dans un communiqué, le syndicat donne plusieurs exemples de ces incidents :
« Après celles ayant touché les magasins du département des Manuscrits (les 10 et 24 juillet, 8 et 9 août), celles des espaces attenant à la salle Labrouste (les 10 juillet, 25 août et 14 sept.), celle de l’école des Chartes (le 17 mai)… Depuis le 29 décembre c’est au tour des bureaux du service des Manuscrits médiévaux d’être durement touchés (les peintures et les placoplatres de tout l’étage sont à refaire). Non loin, dans une autre aile, ce sont également des infiltrations d’eau au sein du service des Manuscrits contemporains. »
Un état des lieux inquiétant pour un bâtiment en rénovation, pour lequel de lourds investissements ont été réalisés. La CGT n’hésite d’ailleurs pas à pointer du doigt l’OPPIC, l’opérateur du ministère de la Culture gérant les travaux. Divers courriers, l’un de la présidente de la BNF, un autre de la directrice générale, ont d’ailleurs été adressés à Clarisse Mazoyer, présidente de l’OPPIC, au sujet des trop nombreuses malfaçons constatées.
La situation n’évoluant pas, voier s’aggravant, le syndicat demande que soient prises les dispositions techniques et juridiques nécessaires.