Pantin : un trafic d’animaux derrière le chenil clandestin ?

Pantin : un trafic d’animaux derrière le chenil clandestin ?

Paris Vox – Découverte macabre en Seine-Saint-Denis dans la ville de Pantin ce dimanche 12 novembre. Un appartement abritait en son sein un chenil clandestin où ont été découverts des chiens vivants et morts.


Ce sont, comme souvent, les voisins qui ont donné l’alerte. Ces derniers ne supportaient plus les aboiements incessants qui provenaient de l’appartement voisin.

Lorsque la police est arrivée sur les lieux à Pantin, ils ont retrouvé plusieurs cadavres de chiens. Ils ont également retrouvé d’autres animaux vivants. Plusieurs chiens ressemblant à des bergers malinois et un renard occupaient l’appartement.

Le propriétaire de l’appartement, présent lors de la “visite” policière, a été interpellé. Cet homme de 57 ans a été placé en garde à vue. Il est accusé d’avoir mis en place un chenil clandestin dans son appartement et de faire du trafic d’animaux.

Les chiens ont été confiés à une association selon nos confrères de France 3 Ile de France qui rapportent cette information.

Le trafic de chiens, un business illégal à plusieurs facettes

Le trafic de chiens est un véritable fléau en France. Selon les estimations de la Fondation d’assistance aux animaux ce sont près de 70 000 chiens qui sont volés chaque année dans le seul but d’alimenter un trafic. (http://www.fondationassistanceauxanimaux.org/combat-trafic-chiens/)

Le trafic d’animaux est motivé par l’appât du gain. Les chiens peuvent être kidnappés afin de faire l’objet d’une rançon. Dans d’autres cas des chiens sont élevés dans l’unique but de devenir des chiens de “mendicité”. C’est souvent le cas au sein de la communauté rom comme l’indique la Fondation : “En 2010, cinquante chiens auxiliaires de mendiants roms, qui parfois les maltraitent, ont été saisis par la préfecture de police” de Paris. 

Rien n’indique pour l’heure les motivations exactes du cinquantenaire interpellé à Pantin. Ce qui est certain en revanche est l’anormalité flagrante d’avoir en sa possession de nombreux animaux dont certains morts dans son domicile.