“Parisien rentre chez toi!” : l’extrême gauche accueille des migrants mais pas les parisiens

“Parisien rentre chez toi!” : l’extrême gauche accueille des migrants mais pas les parisiens

Paris Vox – “Parisien rentre chez toi!”, tel est le slogan d’un autocollant retrouvé aux quatre coins de l’agglomération bordelaise. Derrière celui-ci, le mécontentement de Bordelais face au renchérissement de l’immobilier provoqué par l’arrivée de la ligne TGV à grande vitesse.


Parisien rentre chez toi

L’arrivée de la ligne à grande vitesse ne fait pas que des heureux en terre bordelaise. On reprocherait presque à cette ligne sa rapidité. Car rappelons-le, désormais, Bordeaux est à 2h04 de Paris. Une peccadille !

Pour nombre de bordelais, c’est surtout l’assurance que de plus en plus de parisiens vont s’installer en terre girondine. Ou tout au moins y acquérir des résidences secondaires. Au final, on peut craindre une inflation généralisée des prix de l’immobilier. Et d’autres effets indésirables, congestion des axes routiers, transports en commun bondés…

Ces craintes sont pour partie justifiée. Et cette hausse des prix et autres méfaits ont déjà par le passé été constatés dans d’autres villes.

Pour autant cette réaction et ce tract interpellent. Le maire de Bordeaux s’est fendu d’un message sur Twitter qui indique que les attaques contre les “nouveaux arrivants” sont inacceptables. On pourra sourire de cette dénomination donnée aux parisiens.

Qui se cache derrière cette opération ?

Qu’on le dise d’emblée, cette campagne d’affichage par autocollant n’est pas une action de descendants de l’Empire Plantagenêt. (Cette empire anglais qui s’étendait sur l’ouest de l’hexagone)

Certaines sources et médias arguent que cette opération anti-parisienne est le fruit de militants d’extrême gauche. On constatera que ces milieux,toujours prompts à l’accueil des migrants et des clandestins, comme cela a été le cas à Mérignac ici:  http://rue89bordeaux.com/2017/06/collectif-denonce-lexpulsion-demandeurs-dasile-vers-litalie/ ont beaucoup plus de mal à accepter l’arrivée de parisiens plus ou moins fortunés. Les migrants oui, les parisiens non. Etrange conception d’une hospitalité uniquement tournée vers le plus lointain.