“Domestikator”: l’œuvre qui dérange dans le viseur de la SPA pour zoophilie

“Domestikator”: l’œuvre qui dérange dans le viseur de la SPA pour zoophilie

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Paris Vox – La mise en place de la sculpture “Domestikator” devant le centre Pompidou suscite de nombreuses réactions. Dernière en date, la Société Protectrice des Animaux demande le retrait immédiat de l'”œuvre” jugée zoophile.


L’art contemporain est un perpétuel sujet de débat. La récente visite de la Biennale d’Art Contemporain de Montrouge nous en a apporté une éclatante preuve. Voir notre article sur cette biennale, en suivant ce lien.

Il n’est pas rare que l’installation d’œuvres d’art contemporain choque et suscite de vives réactions. Nous gardons tous en mémoire “l’Arbre” installé Place Vendôme dont la forme faisait penser à un jouet sexuel. La pièce installée depuis quelques jours devant le centre Pompidou crée elle-aussi la polémique. Cette pièce devait initialement être installée dans le jardin des Tuileries. Mais la proximité du Louvre a sans doute bloqué l’installation et “l’oeuvre” a trouvé refuge devant Beaubourg.

Le “Domestikator” n’est pas pour plaire à tous. Nombreux sont les parents à ne pas comprendre cette représentation sexuelle non dissimulée. D’autres voies se sont élevées, telle celle de la Société Protectrice des Animaux qui demande un retrait pur et simple d’une œuvre qu’elle juge zoophile.

L’intégralité du texte demandant le retrait de “Domestikator”

“Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Madame la Ministre de la culture, la SPA vous demande d’ordonner le retrait immédiat d’une sculpture abjecte, le Domestikator, représentant un acte zoophile ouvertement revendiqué par son auteur sur une chaîne de télévision.

Doit-on rappeler que les actes de zoophilie et les ignobles trafics d’animaux qui y sont liés sont considérés comme des sévices graves par la loi française et punis de deux  ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende ? Rien n’interdit à un artiste de représenter sa vision du monde mais rien n’oblige l’Etat et ses représentants à en faire la publicité.

Exigez dès à présent du musée Beaubourg à Paris le retrait rapide de cette sculpture !”